Accè le Fol
dim. 13 mars 2011, 01:37
*Un Elfe de la Nuit se réveilla, on le vit se relever avec difficulté d’une sorte de trône, et distinguer plusieurs silhouettes massives dans le noir
L’Elfe, s’essayant à une prise de contact en lançant un « Bonsoir » à la cantonade, et avec pour seule réponse un « Que fais-tu ici ? ».
Face à cette question, l’Elfe décida de gagner en sérieux et en crédibilité en enlevant ses lunettes lumineuses et se mettant à conter*
Voyez vous, très cher public, pour faire court, un soir, après avoir pérégriné comme une âme en peine dans le vaste monde d’Azeroth, à la recherche d’un pingouin dansant la polka dans Uldum, un nain bourré me fit vent d’un endroit, insolite, difficile d’accès, dans une autre dimension. Selon la légende, ce serait une auberge ou des gens susceptibles d’être issus d’endroits plus étranges les uns que les autres se retrouveraient et partageraient leurs expériences dans une ambiance conviviale et agrémentée d’alcool.
Je décidais donc de m’y rendre.
Une fois dans la dimension supposée être la bonne je me retrouvais dans un endroit marécageux ou un bâtiment à l’apparence miteuse trônait au milieu des hautes herbes.
Les effluves nauséabondes des relents du bourbier se mêlaient à l’agréable saveur de la bière brassée, donnaient une odeur, mitigée.
Le bâtiment concerné présentait une devanture où la poutre dont la destination première devait être de tenir l’ensemble pendait lamentablement au milieu de ce qui semblait être la porte. « Un bâtiment POU-RR-hIps ! » étaient les paroles du petit être qui m’avait décrit l’ensemble. J’arrivais donc à la conclusion en analysant ce qui semblait être une (soyons sympas) masure, que l’heure était de prendre mon courage à deux mains et de tenter de rencontrer ces légendes vivantes que l’on m’avait tant décrit, les explorateurs.
Je décidais donc de regarder par une fissure béante dans le bois.Ce que je vis alors, m’interloqua au plus haut point : une salle surbondée où siègait une réunion multi-raciale dont la principale activité devait être de se siffler des bières à longueur de temps en racontant des exploits, le tout dans une ambiance conviviale et fêtarde ou chacun acceptait la nature de l’autre. Ainsi les Orcs se mêlaient aux Elfes de la Nuit, les Réprouvés aux Humains, et toutes les autres races,… aux autres races –hum-.
Les notions d’Alliance et de Horde y étaient abstraites et la boisson, coulant à flots, désinhibait le tout ou chacun des récits contés prenait une importance capitale dans le regard de chacun.
Ainsi en entrant, sans pour autant faire grincer la porte, mais plutôt en la fracassant au sol (personne n’aurait pu prévenir que les charnières étaient inexistantes ?!?), je provoquais donc un silence monstre (après un vacarme monstre, entendons nous bien, ou pas –HUM !-), la mouche virevoltant dans les parages disparu de tout champ auditif du même coup.
Dans un autre sens, un Elfe de la nuit, vêtu de lunettes miroitantes et d’une chemise passablement déchirés par tous les champs de ronces traversés avec des cheveux blancs doit surprendre quelque peu (tout en entrant bruyamment bien sûr).
Je décidais donc de briser le miroir et de me présenter (dignement bien sûr).
J’attaquais donc ce « blanc » :
- Bonjour gentes gens…
Ne recevant aucune réponse de la part des intéressés et ce silence gênant persistant j’enchaînais donc :
- Je me nomme Accè… je suis un Elfe de la Nuit ?...
Quelqu’un osa se manifester en hurlant « On voit ! »
- Merci pour votre pertinente remarque ! Ainsi je me présente, Accè explorateur confirmé, sans diplôme et auto proclamé nouveau roi liche promoteur immobilier d’Outreterre.
Après cette affirmation alambiquée, les consommateurs changèrent du tout au tout de comportement, un Taurèn décida donc de me transmettre un verre d’un alcool non identifié en m’assénant une bourrade dans le dos manquant de me mettre KO sur le coup.
Je ne raconterais pas ici les effets de cet alcool, mais la bourrade de l’homme vache m’aurait suffit en fait.
Ainsi donc, complètement bourré, je pus raconter sans aucune intelligibilité mes aventures extra dimensionnelles, celles-ci m’ayant amenées à différents endroits des cartes, ou pas d’ailleurs, ou je pus voir de grandioses paysages en tout genres des choses impossibles dans le monde réel mais curieusement possibles dans les univers parallèles, comme des pans de falaises à pic et en dents de scie, ou des arbres volants, ou même des zones sont même l’écosystème ne veut pas de toi !
En gros, soit j’étais tellement rond que rien de ce que je disais n’atteignait mes auditeurs, soit ils étaient tellement ronds que rien de ce que je leur disais ne les atteignait, ou alors ils étaient aussi fous que moi à risquer leur vie au détour de chaque montagne à escalader ou à jouer les passes murailles.
Puis c’est dans un moment d’euphorie la plus complète ou je contais une aventure dans laquelle je remontais le temps, un nain sobre (ARG !) s’approcha.
Son nom ? Kirov, il va sans dire que je me mis à lui chanter toutes les chansons connues d’Azeroth dans lesquelles on glorifie les héros et surtout les maîtres.
Je vins donc à lui dire qu’il était petit, barbu et dégarni des cheveux de la têtête (l’alcool fait mal à l’orthographe aussi) mais qu’il était grand, mon master !
La lune avait entamée depuis longtemps sa descente dans le ciel, et c’est après avoir donné l’accolade à un nain bien bas, ce qui me valu de déchirer (encore) ma chemise, que je m’effondrais, dans tous les sens du terme, au sol dans un état d’inconscience proche de l’activité neuronale d’une pierre.
…
Et bon ben en gros je viens de me réveiller et je ne sais pas trop qui vous êtes ni ce que vous me voulez, mais j’ai des lunettes pourries à vendre si ça vous intéresse, et d’ailleurs un terrain en Nagrand si ça vous branche aussi pourquoi pas ?
*Une des silhouettes prit la peine de s’avancer et fit face à l’humanoïde à peau bleue dévoilant ainsi sa figure ; un Orc, de plus avec un aspect suffisamment menaçant pour deviner dans la seconde que personne ne peut se tromper sur l’identité de Garrosh Hurlenfer.
L’Elfe enchaîna aussitôt :*
Et bon en gros je ne sais pas trop comment, mais je me suis réveillé ici, avec vous, mais ne le prenez pas mal hein, je suis pour la pacification des relations entre Horde et Alliance, faut pas stigmatiser chacun des deux cotés vous comprenez, tout le monde est beau et gentil, peut être moins les membres de la Horde mais ne le prenez pas mal…
*Le chef de guerre de la horde ordonna à ses gardes qu’ils mettent cette loque bleuâtre hors de la ville, et en se rasseyant sur son fauteuil, déclara, non sans un long soupir d’exaspération :
« Pourquoi cet Elfe se sent obligé de venir squatter mon fauteuil au moins cinq fois de suite chaque semaine ? »
Ce que personne ne sait dans toute cette histoire est quand même qu’un garde, ayant vu tomber un papier au sol lors de l’expulsion catapultée de l’intrus, tenta de le lire. Le papier étant en commun et en Orc, il pu le déchiffrer.
Ce papier disait :
CV d’Accè :
Explorations réalisées
Royaumes de l’est (non instancié)
Kalimdor (non instancié)
Outreterre (non instancié)
Ps : on a jamais revu le garde
Pps: L'endroit cité n'est PAS le manoir, je ne me permettrais en aucun cas de le dévaloriser lui et la très chère peuplade plus ou moins autochtone habitant les lieux
Bonus
L’Elfe, s’essayant à une prise de contact en lançant un « Bonsoir » à la cantonade, et avec pour seule réponse un « Que fais-tu ici ? ».
Face à cette question, l’Elfe décida de gagner en sérieux et en crédibilité en enlevant ses lunettes lumineuses et se mettant à conter*
Voyez vous, très cher public, pour faire court, un soir, après avoir pérégriné comme une âme en peine dans le vaste monde d’Azeroth, à la recherche d’un pingouin dansant la polka dans Uldum, un nain bourré me fit vent d’un endroit, insolite, difficile d’accès, dans une autre dimension. Selon la légende, ce serait une auberge ou des gens susceptibles d’être issus d’endroits plus étranges les uns que les autres se retrouveraient et partageraient leurs expériences dans une ambiance conviviale et agrémentée d’alcool.
Je décidais donc de m’y rendre.
Une fois dans la dimension supposée être la bonne je me retrouvais dans un endroit marécageux ou un bâtiment à l’apparence miteuse trônait au milieu des hautes herbes.
Les effluves nauséabondes des relents du bourbier se mêlaient à l’agréable saveur de la bière brassée, donnaient une odeur, mitigée.
Le bâtiment concerné présentait une devanture où la poutre dont la destination première devait être de tenir l’ensemble pendait lamentablement au milieu de ce qui semblait être la porte. « Un bâtiment POU-RR-hIps ! » étaient les paroles du petit être qui m’avait décrit l’ensemble. J’arrivais donc à la conclusion en analysant ce qui semblait être une (soyons sympas) masure, que l’heure était de prendre mon courage à deux mains et de tenter de rencontrer ces légendes vivantes que l’on m’avait tant décrit, les explorateurs.
Je décidais donc de regarder par une fissure béante dans le bois.Ce que je vis alors, m’interloqua au plus haut point : une salle surbondée où siègait une réunion multi-raciale dont la principale activité devait être de se siffler des bières à longueur de temps en racontant des exploits, le tout dans une ambiance conviviale et fêtarde ou chacun acceptait la nature de l’autre. Ainsi les Orcs se mêlaient aux Elfes de la Nuit, les Réprouvés aux Humains, et toutes les autres races,… aux autres races –hum-.
Les notions d’Alliance et de Horde y étaient abstraites et la boisson, coulant à flots, désinhibait le tout ou chacun des récits contés prenait une importance capitale dans le regard de chacun.
Ainsi en entrant, sans pour autant faire grincer la porte, mais plutôt en la fracassant au sol (personne n’aurait pu prévenir que les charnières étaient inexistantes ?!?), je provoquais donc un silence monstre (après un vacarme monstre, entendons nous bien, ou pas –HUM !-), la mouche virevoltant dans les parages disparu de tout champ auditif du même coup.
Dans un autre sens, un Elfe de la nuit, vêtu de lunettes miroitantes et d’une chemise passablement déchirés par tous les champs de ronces traversés avec des cheveux blancs doit surprendre quelque peu (tout en entrant bruyamment bien sûr).
Je décidais donc de briser le miroir et de me présenter (dignement bien sûr).
J’attaquais donc ce « blanc » :
- Bonjour gentes gens…
Ne recevant aucune réponse de la part des intéressés et ce silence gênant persistant j’enchaînais donc :
- Je me nomme Accè… je suis un Elfe de la Nuit ?...
Quelqu’un osa se manifester en hurlant « On voit ! »
- Merci pour votre pertinente remarque ! Ainsi je me présente, Accè explorateur confirmé, sans diplôme et auto proclamé nouveau roi liche promoteur immobilier d’Outreterre.
Après cette affirmation alambiquée, les consommateurs changèrent du tout au tout de comportement, un Taurèn décida donc de me transmettre un verre d’un alcool non identifié en m’assénant une bourrade dans le dos manquant de me mettre KO sur le coup.
Je ne raconterais pas ici les effets de cet alcool, mais la bourrade de l’homme vache m’aurait suffit en fait.
Ainsi donc, complètement bourré, je pus raconter sans aucune intelligibilité mes aventures extra dimensionnelles, celles-ci m’ayant amenées à différents endroits des cartes, ou pas d’ailleurs, ou je pus voir de grandioses paysages en tout genres des choses impossibles dans le monde réel mais curieusement possibles dans les univers parallèles, comme des pans de falaises à pic et en dents de scie, ou des arbres volants, ou même des zones sont même l’écosystème ne veut pas de toi !
En gros, soit j’étais tellement rond que rien de ce que je disais n’atteignait mes auditeurs, soit ils étaient tellement ronds que rien de ce que je leur disais ne les atteignait, ou alors ils étaient aussi fous que moi à risquer leur vie au détour de chaque montagne à escalader ou à jouer les passes murailles.
Puis c’est dans un moment d’euphorie la plus complète ou je contais une aventure dans laquelle je remontais le temps, un nain sobre (ARG !) s’approcha.
Son nom ? Kirov, il va sans dire que je me mis à lui chanter toutes les chansons connues d’Azeroth dans lesquelles on glorifie les héros et surtout les maîtres.
Je vins donc à lui dire qu’il était petit, barbu et dégarni des cheveux de la têtête (l’alcool fait mal à l’orthographe aussi) mais qu’il était grand, mon master !
La lune avait entamée depuis longtemps sa descente dans le ciel, et c’est après avoir donné l’accolade à un nain bien bas, ce qui me valu de déchirer (encore) ma chemise, que je m’effondrais, dans tous les sens du terme, au sol dans un état d’inconscience proche de l’activité neuronale d’une pierre.
…
Et bon ben en gros je viens de me réveiller et je ne sais pas trop qui vous êtes ni ce que vous me voulez, mais j’ai des lunettes pourries à vendre si ça vous intéresse, et d’ailleurs un terrain en Nagrand si ça vous branche aussi pourquoi pas ?
*Une des silhouettes prit la peine de s’avancer et fit face à l’humanoïde à peau bleue dévoilant ainsi sa figure ; un Orc, de plus avec un aspect suffisamment menaçant pour deviner dans la seconde que personne ne peut se tromper sur l’identité de Garrosh Hurlenfer.
L’Elfe enchaîna aussitôt :*
Et bon en gros je ne sais pas trop comment, mais je me suis réveillé ici, avec vous, mais ne le prenez pas mal hein, je suis pour la pacification des relations entre Horde et Alliance, faut pas stigmatiser chacun des deux cotés vous comprenez, tout le monde est beau et gentil, peut être moins les membres de la Horde mais ne le prenez pas mal…
*Le chef de guerre de la horde ordonna à ses gardes qu’ils mettent cette loque bleuâtre hors de la ville, et en se rasseyant sur son fauteuil, déclara, non sans un long soupir d’exaspération :
« Pourquoi cet Elfe se sent obligé de venir squatter mon fauteuil au moins cinq fois de suite chaque semaine ? »
Ce que personne ne sait dans toute cette histoire est quand même qu’un garde, ayant vu tomber un papier au sol lors de l’expulsion catapultée de l’intrus, tenta de le lire. Le papier étant en commun et en Orc, il pu le déchiffrer.
Ce papier disait :
CV d’Accè :
Explorations réalisées
Royaumes de l’est (non instancié)
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Kalimdor (non instancié)
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Outreterre (non instancié)
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Ps : on a jamais revu le garde
Pps: L'endroit cité n'est PAS le manoir, je ne me permettrais en aucun cas de le dévaloriser lui et la très chère peuplade plus ou moins autochtone habitant les lieux
Bonus
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