Journal de Loulette.

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Eléïs
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Re: Journal de Loulette.

Trois jours après.
23:45

J'ai longé les mers de Kalimdor pendant deux jours, à la recherche de ce bateau échoué. Ma fichue machine est bien mal en point, j'ai peur qu'elle ne tombe en panne. Par chance, j'ai trouvé l'épave en peu de temps. Il aurait suffit que je longe les royaumes de l'est ou bien que je passe par l'Ouest, j'y aurais surement passé un mois.
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Ce sont les débris qui ont attiré mon attention hier soir. Moi qui déteste nager, il fallait se plonger dans cette eau glacée, j'en avait des frissons avant même d'avoir atterri.
L'eau était trouble et vaseuse, je ne voyais pas grand chose, mais le bois encore flottant m'aidait à me situer.
Je l'avais trouvé, je vérifiais le nom du bateau, c'était bien celui ci. Pourtant... Cette épave me paraissait étrangement... vide.
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En effet, il ne restait que bois et algues, pas même la trace des corps des marins. Quelqu'un est passé avant moi, j'en suis sure !
Alors que je perdais mon temps à chercher dans toutes les pièces, j'avait une étrange sensation, celle de m'endormir.
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Je n'avait plus conscience de mon besoin d'air, c'est dans un dernier sursaut, que je m'élançait à la surface à moitié noyée.
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Je pense qu'une forme de magie entourait ce bateau, j'ai eu de la chance de m'en être sortie.
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Une pensée systémique de la complexité serait nécessaire pour s'opposer à une vision binaire et dichotomique.
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Eléïs
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Re: Journal de Loulette.

Le lendemain

9h20

Je n'ai pas eu le temps de terminer mon récit, hier une femme a frappé à ma porte. Elle m'a dit être au courant de ma recherche, en échange d'informations, elle veut que je lui remette le coffre. C'est à dire que j'échouerais à ma mission et expliquerait à mes chefs que je n'ai rien trouvé. Bizarrement, j'ai accepté sans être perturbée à l'idée de risquer mon travail pour ce trésor. De toute façon, ce travail ne m'apporte plus rien.
D'après elle, ce que je cherche est contenu dans un coffre gigantesque, sans pour autant être trop lourd. Et ce coffre est effectivement perdu vers le Maelström.
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Et je ne sais pas comment m'y rendre. Je n'ai pas l'étoffe du Héros, et personne n'acceptera de me téléporter là bas, sous prétexte que c'est trop dangereux. Je n'ai aucune envie de reprendre la mer et avec une machine volante comme la mienne, partir avec serait du suicide.


14h00

C'est d'ailleurs peu après avoir écrit ces dernières lignes que je suis partie à l'est de Stormwind et que ce tas de fer m'a fait faux bond ! Laissée à l'abandon dans un champ, non loin de la maison d'un vieil ami, que pour certaines raisons, j'avais arrêté de voir.
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D'humeur toujours mauvaise, il m'aidait à réparer ma machine. Je me suis mise à lui parler du voyage que je doit faire pour le Maelström. Moi qui n'avait aucune idée, ce vieux gnome allait me trouver un plan chaotique. Partir en Zeppelin !
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Il me montrait la carte des trajets de la horde, qu'il avait volé dans un passé lointain lorsqu'il avait été pris pour prisonnier et travaillait pour eux dans la réparation de ces engins. Un trajet passait près du Maelström, mais encore trop loin pour tenter de s'en jeter. C'est là qu'il me sortait son "vieux trésor" qu'il avait gardé pendant toutes ces années.
Il s'agissait d'une maquette minuscule d'un zeppelin, et celle ci volait ! Il m'expliquait que pour échapper à la horde, il avait créé ce zeppelin miniature, malgré sa taille il est doté d'une puissance phénoménale. Il s'y était attaché, avait volé quelque mètres avant de disparaitre dans la végétation de Strangleronce.
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Il me l'a prêté avant de me chasser de chez lui, pour sa sieste... Je me retrouve donc avec un zeppelin minuscule, et un plan désastreux. Malgré tout, je n'ai que ça en tête.
Je sais que je pourrais tout laisser tomber, que servir d'autres personnes ne valait pas de mettre ma vie en danger. Mais il y a cette pierre tirée du passé, et je sens que le Maelström est une réponse à son existence.
Je partirais demain.

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Zhao
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Re: Journal de Loulette.

Vivement demain alors. :D

21:12:58 Gamh | bien s^^ur
21:13:07 Gamh | oula ya mjo qui s'est incrusté dans la phrase
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Ironail
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Re: Journal de Loulette.

De beaux screens et une histoire très sympa.

Très beaux les screens tiens.

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Ironail
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Re: Journal de Loulette.

C'vraiment dommage que tu sois pas sur un serveur RP, tiens.

Groupie n°1 d'Eléïs.

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Re: Journal de Loulette.

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Tic,tic,tic. That's the sound of your life running out...
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Eléïs
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Re: Journal de Loulette.

Le jour suivant,

13h34
Je suis partie cette nuit, afin d'éviter nos ennemis de la horde. Personne ne m'a vu, sauf un gobelin à qui j'ai du laisser mes maigres économies pour qu'il me laisse continuer la traversée.
Je gardais ma carte sous les yeux, sachant qu'au bout de 30minutes de vol, il était temps de m'élancer plein nord.
Je repensais à mon pauvre parachute troué que j'ai laissé chez moi, regrettant de ne pas l'avoir rafistolé rapidement, tout en attachant de solides sangles à ce zeppelin ridicule. J'étais bonne pour la chute libre, si les cordes lâchaient.
Tant pis, j'ai pris mon élan grâce à mes bottes fusées, depuis le petit balcon. Attachée au Zeppelin, j'ai bien eu peur que l'expérience ne s'arrête là. Noyée au fond des eaux.
Car le plus dur allait être de trouver un coin de terre ferme au milieu de cette étendue bleue.
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Par miracle ou par chance, je ne sais pas, je voyais au loin quelque rochers sur lesquels me poser. Mais ce fichu zeppelin continuait d'avancer plein nord, et bien décidé de survoler ma seule chance de survie ! En vitesse, je sortait ma lanterne et je donnait des coups dans le mini-zeppelin espérant le casser pour tomber. La chute libre me faisait moins peur que la noyade dans ce tourbillon énorme !
Ce machin est solide, et j'ai du avoir l'air bien ridicule dans les airs, en train d'essayer de détruire la seule chose qui me soutenait.
La flamme de ma lanterne a fini par bruler le ballon du Zeppelin, je tombais à une vitesse monstrueuse.
J'ai eu tellement peur, je crois que j'ai crié. C'est ce cri même qui, je crois, alerta Thrall qui se trouvait en bas. Il réussit à ralentir ma chute, et me reprochait mon manque de prudence et ma bêtise avant de retourner à son occupation.
Je m'en sortait un peu assommée, le petit zeppelin quant à lui, était dans un triste état.
Je prend le temps de m'en remettre, je mange mes petites réserves, et je pars véritablement "à la chasse au trésor "!

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Eléïs
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Re: Journal de Loulette.

15h33

Je suis partie, je contournait la mer à la recherche de ce coffre sans rien voir.
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Rien ne se trouvait sur ces pauvres surfaces de terre, rien d'autre que ces héros trop occupés pour se soucier d'une bête boite. Je commençait à perdre espoir, sans même idée de comment retourner chez moi.
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La pluie s'ajoutait à la course folle de l'eau à mes pieds, cette atmosphère allait me rendre folle.
L'idée que le coffre pouvait se trouver au fond de la mer me faisait regretter tout mon acharnement à le trouver. Alors je me questionnait sur ma venue. Pourquoi donc continuais-je cette recherche qui me gelait les os ?
C'est alors que j'ai sorti de ma poche cette petite pière qui ne m'avait quitté que dans la pensée. Je l'ai t oujours gardé avec moi, et peut être aujourd'hui, allait elle me donner quelque réponses.
Je remarquais pour la première fois, quelle était particulièrement chaude, et cette chaleur dans mes mains n'a pris que quelque secondes avant de réchauffer mon corps entier. Je ne sentait même pas la pluie, je me sentait protégée.
Alors, comme il n'y avait plus que ça à tenter, je m'élançait. Un pied d'abord, dans ce courant mortel. Et rien ne se passait. L'eau semblait m'éviter. Un autre pied, puis le corps; je n'était même pas mouillée, je restait bien pied à terre ! Puis le visage, l'eau ne me touchait pas. Je serrait mon poing, la pierre entre les doigts, et je descendait au fond de la mer, et oubliait toute crainte. Je respirais, il n'y avait pas d'eau autour de moi.
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Guidée par mon intuition, ou je ne sais quoi, je cours confiante, de plus en plus profond.
J'espère malgré tout, que si quelque chose m'arrive, quelqu'un trouvera ce journal...

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Re: Journal de Loulette.

21h23

J'ai mis peu de temps avant de la trouver, du moins, avant de trouver son emplacement.
C'est cette brume étrange qui a attiré mon attention, elle était tellement épaisse qu'elle ne pouvait que couvrir quelque chose.
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Tellement épaisse que mon pauvre oeil ne trouvait rien. Une magie peut être, qui la cachait de nos regards. C'est en réfléchissant à cette absence que je soulevait mon cache oeil et que je me passait les mains sur les yeux, fatiguée. Et c'est cet oeil aveugle, qui su voir ce que l'autre ne voyait pas. Je ne sait quelle magie cachait le coffre, et mpermettait à mon autre oeil de le voir, mais je l'avait enfin trouvé !
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Comment allais je faire pour transporter une chose de cette taille ?! J'étais incapable de l'ouvrir, seul un voleur compétant pouvait toucher à des serrures pareilles. Mais peut être que... J'essayais de la prendre par les quelque poignées qu'elle possédait. C'est là que je me rendis compte que bien qu'énorme, elle était terriblement légère. Ceci n'expliquait pas le fait qu'elle avait coulé jusqu'au fond de l'océan, tant pis. Je prenait le reste des sangles que j'avais gardé, et je l'attachait sur mon dos.
Quelque chose me tracassait, quitter maintenant le maelström était surement oublier ce pourquoi j'avais réussi à m'y rendre. Et quand j'essayais de remontrer à la surface, l'eau s'approchait de moi me menaçant d'une noyade certaine.
Alors je continuait à descendre, guidée par la sécurité que le chemin m'offrait.
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Ce qui se trouvait devant moi à cet instant précis, je ne le comprennais pas. J'avais laissé le coffre derrière moi pour m'approcher plus surement, et quelque chose en moi m'attirait vers le fond.
Je résistait tant bien que mal au désir de m'élancer, et remontait à la surfasse au prix de la souffrance que cette volonté me coutait. L'eau s'emparait de moi, et si je ne me suis pas noyée dans le courant qui tentait de m'emporter, je crois que c'est grâce au coffre, qui bien que léger sur mes épaules, semblait peser tout son poids et me tenir pied au sol. Malgré tout le manque d'air m'était insupportable, et c'est un poids dans ma main, qui semblait m'attirer vers le fond. La pierre ! Voulait descendre coute que coute, au fond de ce gouffre infini.
Mes talents de paladine m'aidèrent à préserver ma vie. Une fois en haut, je redéposais le coffre, et je jetais cette pierre qui m'avait si longtemps accompagnée, dans les abysses du Maelström.
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Il était temps pour moi de rentrer, et je savait que si près de sa volonté, je ne pouvait l'emporter avec moi. Peu m'importait son sort, je sait qu'elle est liée à moi, et que s'il le faut, je la retrouverait.
J'ai contacté la personne qui m'a demandé le coffre, je la trouve demain pour le lui remettre.

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Aléquia
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Re: Journal de Loulette.

Cay très beau.
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