Topic Psycho
mar. 11 juin 2013, 19:42
Parfois, j'écris des trucs. Et cette fois-ci, je me suis dit que ça pourrait en intéresser quelques-uns ici.
Il s'agit d'une explication sur l'une des premières distinctions que fait Carl Gustav Jung dans son ouvrage Types psychologiques : celle entre l'individu extraverti et l'individu introverti.
Un petit mot d'abord sur les types psychologiques : il s'agit d'une typologie réalisée par le psychanalyste Jung qui consiste à présenter les orientations différentes et possibles des psychés. Personnellement, je la trouve génial. Et ce n'est absolument pas déterministe. Il ne s'agit pas de "placer" les individus dans des cases, mais plutôt d'étudier dans quels cadres évoluent les psychés.
Jung distingue types psychologiques différents. Chacune d'elle est caractérisée par l'introversion ou l'extraversion, et par la domination d'une des quatre fonctions de la perception dont je reparlerai plus tard. Par exemple, on peut être Introverti - pensée, introverti - sentiment, extraverti - sentiment ; etc. Si ces mots sonnent creux, c'est normal. L'explication de leur signification viendra plus tard.
Pour l'instant, je m'en suis tenue aux bases posées par Jung, avec lesquelles je suis plutôt d'accord.
Certaines questions ne seront pas encore abordées dans cette explication, comme la part consciente et inconsciente dans l'introversion. Je ferai un poste détaillant les mécanismes de l'inconscient un autre moment. De même, je ne fais que prouver l'existence d'une dynamique entre introversion et extraversion, mais je ne parle pas encore des détails du passage entre les deux.
N'hésitez pas à poser des questions sur les passages les plus obscurs. C'est assez technique, donc ça demande d'avoir les idées aux clairs en ce qui concerne les concepts abordés. S'ils posent trop de problèmes, je tacherai de faire un lexique.
(Très) Brève explication des phénomènes Kantiens.
Kant, c'est tout simplement la base de toute la pensée contemporaine. J'aurai l'occasion d'y revenir régulièrement ; et je pense même faire un poste global sur Kant. Aussi il me semble indispensable ici de clarifier sa notion de "phénomène". Elle n'est pas forcément évidente à comprendre au premier abord, mais elle trouve son utilité dans de nombreuses situations, et même dans des cadres plus larges que la philosophie ou la psychologie.
On considère généralement le monde extérieur comme "donné" sous sa forme exacte à notre perception. Or on oublie trop souvent que lorsqu'on observe ; s'il est nécessaire que l'objet observé existe, il est tout aussi nécessaire qu'existe l’œil qui l'observe. Notre subjectivité entre en en permanence compte dans notre perception du monde. La couleur rouge "vécu" ne peut par exemple se concevoir que subjectivement. Certes, la science peut révéler les qualias responsables de la couleur, mais ils n'indiquent en rien quelle forme prend réellement la couleur à nos yeux. Cette couleur vécu n'a de sens qu'en tant que nous la percevons.
En réalité, tous les objets que nous pouvons percevoir sont un mélange entre l'objet objectif, et notre subjectivité indispensable à notre perception. Ces objets que nous percevons, qui sont ainsi des réalités à deux "faces", Kant les nomme "phénomènes". Le paysage que j'observe par la fenêtre est par exemple entièrement constitué de phénomènes. Pour le philosophe, seuls les phénomènes peuvent être connus et analysés puisque toute notre connaissance prend comme origine notre perception consciente. Pour autant, il ne faut pas considérer la conscience comme une coquille vide. Celle-ci possède des principes qui lui sont irréductibles. Kant y intègre par exemple le temps, mais ce n'est pas le sujet. Il faut surtout retenir que cette conscience n'a une raison qu'en rapport à la perception d'objets qui lui sont extérieurs.
Ce dernier point est peut-être un peu délicat, je vais donc le schématiser :
=> Nous possédons tous une conscience qui possède une certaine structure.
=> Cette conscience fonctionne nécessairement en rapport avec des objets observés.
=> Ces deux principes combinés, on en déduit logiquement que la conscience ne peut pas se passer de saisir des objets, mais qu'elle peut transformer, pour notre perception, la forme de ces objets car elle possède une structure propre. D'où l'existence des phénomènes.
La théorie dynamique de la perception.
Il ne faut pas considérer l'assemblage entre "subjectivité" et "objectivité de manière rigide. Un homme peut privilégier l'aspect objectif de la perception sur l'aspect subjectif par exemple. La consistance des phénomènes est variable selon les hommes. C'est selon-moi le principal enseignement de Jung quant aux phénomènes, et c'est ce qui justifie la décomposition de l'humanité en deux types : introverti et extraverti.
Comment justifie-t-il cette possibilité qu'a l'homme de nuancer la nature des phénomènes ? Il la tire d'une observation concernant la biologie. En résumé : la vie possède deux stratégies de conservation. La première est celle de la reproduction. L'être vivant est attiré vers l'extérieur et se multiplie grâce à lui. Généralement, les êtres aux plus fort taux de reproduction (par exemple les insectes) sont ceux qui possèdent également la durée de vie la plus basse, et l'activité la plus intense. La seconde est celle de la conservation. L'être vivant développe des protections, et sa vie s'allonge. Cette solution est bien plus centrée sur l'individualité que la première, dans laquelle, au contraire, l'unité de l'être vivant tend à se désincarner dans l'espèce.
Ainsi peut-on appliquer cette différenciation à l'humain. Tout est au final une question d'adaptation par rapport à l'objet extérieur. L'introverti et l'extraverti se distingue par une attitude fondamentalement différente par rapport à l'objet.
L'extraverti.
La première stratégie correspond à l'extraverti. Il privilégie l'aspect objectif des choses. Il considère l'objet comme essentiel pour son développement. C'est pour cela que pour lui, l'objet extérieur n'a jamais assez d'importance. Il tente ainsi de l'accentuer en se donnant à lui. En somme, pour augmenter cette importance de l'objet, et pour favoriser son accession à ce dernier dans sa "réalité objective", l'extraverti met de côté sa subjectivité.
C'est l'objet qui est désiré. Or, c'est la recherche du désir, qui consiste à tenter de combler un manque, qui est responsable de la production de l'énergie chez l'être vivant. Cet objet, l'extraverti veut l'attendre. Donc l'extraverti sentira son énergie augmenter en présence de ces objets. De façon plus prosaïque, il faut noter que l'extraverti tend à gagner en énergie lorsqu'il socialise avec de nombreuses personnes. À l'inverse, se retrouver seul aura tendance à produire de la fatigue puisqu'il se retrouvera directement confronté à la nécessité de faire un retour sur soi, et donc à sa propre subjectivité.
L'extraverti pur veut attendre le niveau de l'objet dans sa totale objectivité. Or, l'objectivité étant par définition dénuée de subjectivité, cela implique que l'extraverti tente d'éliminer totalement sa subjectivité. Mais celle-ci est nécessairement liée à sa conscience. Sans la conscience, l'individu est incapable de choix ; en somme son individualité se dissout totalement. Il n'a même plus d'opinion propre. Il s'agit d'un être totalement inconscient.
L'introverti.
La seconde stratégie correspond à l'introverti. Il privilégie l'aspect subjectif de sa perception. Pourquoi ? Il s'agit d'une stratégie de protection. Contrairement à l'extraverti, l'introverti part du principe que l'on donne bien trop d'importance à l'objet extérieur qu'il n'en a réellement. Il tente ainsi de se placer par dessus l'objet en accentuant, dans sa perception, tout ce qui lui est subjectif. Il minimise ainsi le rôle de l'objet tout en augmentant le rôle de sa propre individualité.
Le désir se joue dans cette maîtrise de l'objet. On peut ainsi étendre ce désir à son propre égo. Tout ce qui témoigne d'une existence subjective est recherché par l'introverti. Le retour sur soi est fréquent. Par opposition à l'extraverti, l'introverti recharge donc son énergie en étant seul. Il ne faut pas faire de contresens : l'objet reste toujours le référent pour l'introverti normal.
L'introverti pur développe à l'extrême l'aspect subjectif de sa perception. Or l'aspect subjectif prend toujours comme support l'aspect objectif. L'un n'existe pas sans l'autre dans la réalité du phénomène. Ainsi la quête de l'introverti pur se révèle vaine. En cherchant à se détacher totalement de l'objet, il se concentre sur une conscience dont le contenu sans objet est vide. Il vise ainsi du néant. Il n'est qu'opinion de sa propre opinion. Il devient une pure conscience qui ne serait consciente de rien.
Bilan des courses.
J'ai donné des cas extrêmes afin de bien faire comprendre les mécanismes de l'introversion et de l'extraversion. Dans la réalité, chaque homme joue sur l'introversion est l'extraversion selon certaines nuances. Il est impossible de trouver un homme totalement introverti ou extraverti. Et ce n'est pas étonnant : la description que j'ai faite des cas extrêmes d'extraversion ou d'introversion ne montre que des situations très peu enviables, voir clairement paradoxal dans le cas pur.
En réalité, cette différence est une réalité très concrète. Jung note à juste titre que les hommes ont étudié l'introverti de l'extraverti depuis la nuit des temps. On distingue tous la figure de l'individu un peu ombrageux et replié sur lui-même de celui généralement enjoué et ouvert sur le monde. Mais on ne peut évidemment pas réduire l'introversion et l'extraversion à ses deux clichés. Deux individus introvertis peuvent être extrêmement différent, et ce si bien que se concentrer uniquement sur la dialectique introversion / extraversion ne renseigne qu'assez peu sur la psychologie d'un individu. C'est pour cela que cette explication reste très nettement abstraite.
Pour déduire des types pertinents, on ne peut pas se passer de combiner à l'introversion et à l'extraversion les fonctions de perception. On me demandera sûrement quelles sont les fonctions en question, mais ce sera pour un autre poste. Chacune d'elle sera étudiée en détails.
Il s'agit d'une explication sur l'une des premières distinctions que fait Carl Gustav Jung dans son ouvrage Types psychologiques : celle entre l'individu extraverti et l'individu introverti.
Un petit mot d'abord sur les types psychologiques : il s'agit d'une typologie réalisée par le psychanalyste Jung qui consiste à présenter les orientations différentes et possibles des psychés. Personnellement, je la trouve génial. Et ce n'est absolument pas déterministe. Il ne s'agit pas de "placer" les individus dans des cases, mais plutôt d'étudier dans quels cadres évoluent les psychés.
Jung distingue types psychologiques différents. Chacune d'elle est caractérisée par l'introversion ou l'extraversion, et par la domination d'une des quatre fonctions de la perception dont je reparlerai plus tard. Par exemple, on peut être Introverti - pensée, introverti - sentiment, extraverti - sentiment ; etc. Si ces mots sonnent creux, c'est normal. L'explication de leur signification viendra plus tard.
Pour l'instant, je m'en suis tenue aux bases posées par Jung, avec lesquelles je suis plutôt d'accord.
Certaines questions ne seront pas encore abordées dans cette explication, comme la part consciente et inconsciente dans l'introversion. Je ferai un poste détaillant les mécanismes de l'inconscient un autre moment. De même, je ne fais que prouver l'existence d'une dynamique entre introversion et extraversion, mais je ne parle pas encore des détails du passage entre les deux.
N'hésitez pas à poser des questions sur les passages les plus obscurs. C'est assez technique, donc ça demande d'avoir les idées aux clairs en ce qui concerne les concepts abordés. S'ils posent trop de problèmes, je tacherai de faire un lexique.
(Très) Brève explication des phénomènes Kantiens.
Kant, c'est tout simplement la base de toute la pensée contemporaine. J'aurai l'occasion d'y revenir régulièrement ; et je pense même faire un poste global sur Kant. Aussi il me semble indispensable ici de clarifier sa notion de "phénomène". Elle n'est pas forcément évidente à comprendre au premier abord, mais elle trouve son utilité dans de nombreuses situations, et même dans des cadres plus larges que la philosophie ou la psychologie.
On considère généralement le monde extérieur comme "donné" sous sa forme exacte à notre perception. Or on oublie trop souvent que lorsqu'on observe ; s'il est nécessaire que l'objet observé existe, il est tout aussi nécessaire qu'existe l’œil qui l'observe. Notre subjectivité entre en en permanence compte dans notre perception du monde. La couleur rouge "vécu" ne peut par exemple se concevoir que subjectivement. Certes, la science peut révéler les qualias responsables de la couleur, mais ils n'indiquent en rien quelle forme prend réellement la couleur à nos yeux. Cette couleur vécu n'a de sens qu'en tant que nous la percevons.
En réalité, tous les objets que nous pouvons percevoir sont un mélange entre l'objet objectif, et notre subjectivité indispensable à notre perception. Ces objets que nous percevons, qui sont ainsi des réalités à deux "faces", Kant les nomme "phénomènes". Le paysage que j'observe par la fenêtre est par exemple entièrement constitué de phénomènes. Pour le philosophe, seuls les phénomènes peuvent être connus et analysés puisque toute notre connaissance prend comme origine notre perception consciente. Pour autant, il ne faut pas considérer la conscience comme une coquille vide. Celle-ci possède des principes qui lui sont irréductibles. Kant y intègre par exemple le temps, mais ce n'est pas le sujet. Il faut surtout retenir que cette conscience n'a une raison qu'en rapport à la perception d'objets qui lui sont extérieurs.
Ce dernier point est peut-être un peu délicat, je vais donc le schématiser :
=> Nous possédons tous une conscience qui possède une certaine structure.
=> Cette conscience fonctionne nécessairement en rapport avec des objets observés.
=> Ces deux principes combinés, on en déduit logiquement que la conscience ne peut pas se passer de saisir des objets, mais qu'elle peut transformer, pour notre perception, la forme de ces objets car elle possède une structure propre. D'où l'existence des phénomènes.
La théorie dynamique de la perception.
Il ne faut pas considérer l'assemblage entre "subjectivité" et "objectivité de manière rigide. Un homme peut privilégier l'aspect objectif de la perception sur l'aspect subjectif par exemple. La consistance des phénomènes est variable selon les hommes. C'est selon-moi le principal enseignement de Jung quant aux phénomènes, et c'est ce qui justifie la décomposition de l'humanité en deux types : introverti et extraverti.
Comment justifie-t-il cette possibilité qu'a l'homme de nuancer la nature des phénomènes ? Il la tire d'une observation concernant la biologie. En résumé : la vie possède deux stratégies de conservation. La première est celle de la reproduction. L'être vivant est attiré vers l'extérieur et se multiplie grâce à lui. Généralement, les êtres aux plus fort taux de reproduction (par exemple les insectes) sont ceux qui possèdent également la durée de vie la plus basse, et l'activité la plus intense. La seconde est celle de la conservation. L'être vivant développe des protections, et sa vie s'allonge. Cette solution est bien plus centrée sur l'individualité que la première, dans laquelle, au contraire, l'unité de l'être vivant tend à se désincarner dans l'espèce.
Ainsi peut-on appliquer cette différenciation à l'humain. Tout est au final une question d'adaptation par rapport à l'objet extérieur. L'introverti et l'extraverti se distingue par une attitude fondamentalement différente par rapport à l'objet.
L'extraverti.
La première stratégie correspond à l'extraverti. Il privilégie l'aspect objectif des choses. Il considère l'objet comme essentiel pour son développement. C'est pour cela que pour lui, l'objet extérieur n'a jamais assez d'importance. Il tente ainsi de l'accentuer en se donnant à lui. En somme, pour augmenter cette importance de l'objet, et pour favoriser son accession à ce dernier dans sa "réalité objective", l'extraverti met de côté sa subjectivité.
C'est l'objet qui est désiré. Or, c'est la recherche du désir, qui consiste à tenter de combler un manque, qui est responsable de la production de l'énergie chez l'être vivant. Cet objet, l'extraverti veut l'attendre. Donc l'extraverti sentira son énergie augmenter en présence de ces objets. De façon plus prosaïque, il faut noter que l'extraverti tend à gagner en énergie lorsqu'il socialise avec de nombreuses personnes. À l'inverse, se retrouver seul aura tendance à produire de la fatigue puisqu'il se retrouvera directement confronté à la nécessité de faire un retour sur soi, et donc à sa propre subjectivité.
L'extraverti pur veut attendre le niveau de l'objet dans sa totale objectivité. Or, l'objectivité étant par définition dénuée de subjectivité, cela implique que l'extraverti tente d'éliminer totalement sa subjectivité. Mais celle-ci est nécessairement liée à sa conscience. Sans la conscience, l'individu est incapable de choix ; en somme son individualité se dissout totalement. Il n'a même plus d'opinion propre. Il s'agit d'un être totalement inconscient.
L'introverti.
La seconde stratégie correspond à l'introverti. Il privilégie l'aspect subjectif de sa perception. Pourquoi ? Il s'agit d'une stratégie de protection. Contrairement à l'extraverti, l'introverti part du principe que l'on donne bien trop d'importance à l'objet extérieur qu'il n'en a réellement. Il tente ainsi de se placer par dessus l'objet en accentuant, dans sa perception, tout ce qui lui est subjectif. Il minimise ainsi le rôle de l'objet tout en augmentant le rôle de sa propre individualité.
Le désir se joue dans cette maîtrise de l'objet. On peut ainsi étendre ce désir à son propre égo. Tout ce qui témoigne d'une existence subjective est recherché par l'introverti. Le retour sur soi est fréquent. Par opposition à l'extraverti, l'introverti recharge donc son énergie en étant seul. Il ne faut pas faire de contresens : l'objet reste toujours le référent pour l'introverti normal.
L'introverti pur développe à l'extrême l'aspect subjectif de sa perception. Or l'aspect subjectif prend toujours comme support l'aspect objectif. L'un n'existe pas sans l'autre dans la réalité du phénomène. Ainsi la quête de l'introverti pur se révèle vaine. En cherchant à se détacher totalement de l'objet, il se concentre sur une conscience dont le contenu sans objet est vide. Il vise ainsi du néant. Il n'est qu'opinion de sa propre opinion. Il devient une pure conscience qui ne serait consciente de rien.
Bilan des courses.
J'ai donné des cas extrêmes afin de bien faire comprendre les mécanismes de l'introversion et de l'extraversion. Dans la réalité, chaque homme joue sur l'introversion est l'extraversion selon certaines nuances. Il est impossible de trouver un homme totalement introverti ou extraverti. Et ce n'est pas étonnant : la description que j'ai faite des cas extrêmes d'extraversion ou d'introversion ne montre que des situations très peu enviables, voir clairement paradoxal dans le cas pur.
En réalité, cette différence est une réalité très concrète. Jung note à juste titre que les hommes ont étudié l'introverti de l'extraverti depuis la nuit des temps. On distingue tous la figure de l'individu un peu ombrageux et replié sur lui-même de celui généralement enjoué et ouvert sur le monde. Mais on ne peut évidemment pas réduire l'introversion et l'extraversion à ses deux clichés. Deux individus introvertis peuvent être extrêmement différent, et ce si bien que se concentrer uniquement sur la dialectique introversion / extraversion ne renseigne qu'assez peu sur la psychologie d'un individu. C'est pour cela que cette explication reste très nettement abstraite.
Pour déduire des types pertinents, on ne peut pas se passer de combiner à l'introversion et à l'extraversion les fonctions de perception. On me demandera sûrement quelles sont les fonctions en question, mais ce sera pour un autre poste. Chacune d'elle sera étudiée en détails.
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