Re: Philosophie des vers
jeu. 10 mars 2011, 19:59
Je passe des années à contre courant,
Refusant d'accorder le chemin de la vie ;
A mon âme curieuse d'exister en l'instant,
Mais fragile comme une flamme, perdue dans la nuit.
Le monde me pousse à vivre dans son ordre,
Menaçant d'une instabilité éternelle :
Quiconque, auparavant, n'accorde
Un dévouement, presque continuel.
Tout ce qu'à ma vie, j'exige ou je refuse,
N'est qu'espoir et attente d'avenir.
Constamment enchainée par des idées confuses,
Je sens, parfois, mes larmes, j'entends, parfois, mon rire.
Je marche sur des routes trop empruntées :
J'essaie de ne pas trop les regarder.
Mes rêves, en déroute, sont sur de jeunes chemins,
Traversés le soir, oubliés au matin.
J'aimerais, un jour, pouvoir de tout me libérer.
Marcher ou courir, rattraper mes pensées,
Suivre mes désirs, étouffés si longtemps
M'emporter enfin, dans le sens du vent.