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Re: Philosophie des vers

Publié : jeu. 23 févr. 2012, 18:17
par Ironail
Tu veux que je traduise comme un chef? :D

Re: Philosophie des vers

Publié : jeu. 23 févr. 2012, 18:45
par TohKhaar
Moi je veux bien !

Re: Philosophie des vers

Publié : mer. 28 mars 2012, 18:56
par Zhao
Ce que j'ai fait aujourd'hi durant ma formation.

Consignes :
Durée d'écriture : 15 minutes.
Contraintes :
Commencer par « La rue était maintenant déserte »
Inclure une alternance de couleurs.
Faire une citation d'un livre ou d'un auteur connu.
Il doit y avoir un rapport avec un crime, et atmosphère doit être sombre.

Mots obligatoires : Chapeau, luminaire, chef.

Se baser sur une image. Je n'ai pas l'image ici, mais en gros, c'était la silhouette d'une femme qui regarde au loin, une longue cigarette à la bouche. On pouvait voir en premier plan une tache d'encre, des mots illisibles, et une plume. Le tout était en noir et blanc, très flou, comme si on avait superposé l'image de la femme et celle de la plume.


___________________________________________________

La rue était maintenant déserte. Longtemps, je me suis couché de bonne heure, mais pas aujourd'hui, ni hier. Pas ces derniers mois.
La chaleur tuait le temps ; seule la fumée remontant lentement le long de la tige puis s'évaporant en un long filet bleu pouvait en donner la mesure. Ce soir, nous étions trois. Le chef était parti, mais nous avait laissé la terrasse et sa lumière. Alors qu'un grondement sourd se faisait entendre, annonçant un de ces orages d'été qui ne rafraîchissent même pas le sol, je me levai. Le geste surpris Aude.
— Il n'est pas encore l'heure de partir.
— Il ne viendra pas ce soir non plus.
Mais je réintégrai ma chaise, engourdi et ne voulant, au fond, pas me priver de cette compagnie. Son frère avança que j'étais certainement dans le vrai, mais il était trop tard, j'étais déjà replongé dans cette attente langoureuse.
Une tension paisible, nos regards plongés sur l'extrémité de la rue. Blanc, noir, blanc, noir, blanc, noir : la succession des luminaires dans le vide d'une rue de juillet.

Cette lettre tachée, bavurée, nous l'avions reçue à Pâques, il nous avait dit qu'il serait là, cette année. Qu'il reviendrait. Que tout serait réglé, un soir. Le tonnerre ne grondait plus.
L'arme, lourde dans sa poche, et ces mots en tête, Aude ne pourrai pas partir.

Lui souhaitant une bonne soirée ainsi qu'a son frère, remettant mon chapeau, je me suis alors forcé à succomber à la fatigue et rentrer chez moi. Je me décidai à ne la revoir que le lendemain, aujourd'hui.

Faites en sorte qu'il ne revienne pas ce soir.

Re: Philosophie des vers

Publié : mer. 28 mars 2012, 19:03
par Xeno
A lire Godot c'était chiant mais alors en pièce de théatreee !!!!

Re: Philosophie des vers

Publié : mer. 28 mars 2012, 19:13
par Eléïs
Mais où est Ironail ? :Perv:

Re: Philosophie des vers

Publié : dim. 08 juil. 2012, 14:55
par Sid
Petit multiverse personnel

Quel espace étroi
En cet infini
Décalant d'un pas
C'est dans un nouveau monde que je vis.

Nous les croyons similaire,
Et quelconque de l'unique,
C'est pourquoi ils adhèrent
Tous à un univers magnifique.

Pourtant il y a des différences,
Nous pourrions les compter,
Mais il y a là une espérance,
Et il tient du courage d'énumérer l'éternité.

Le paradoxe, le voilà,
C'est de croire au nihilisme,
Un monde n'est qu'un pas
Exhibant à chacun notre scepticisme.

8 juin 2012

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Les miraculeux

L'esprit est un voyageur,
Il vogue de souvenirs en souvenirs,
D'espoirs en espoirs,
Et à toutes heures
Vous êtes en train de lire
Votre passé, votre futur,
Voir même un présent rare
Que le conscient nous procure.

L'esprit voyage,
Avec ses amis il partage
Puis s'envole en bonne compagnie
Vers des rêves sans magie.

C'est ainsi que l'humain
Exprime la réalité
Qu'il n'est qu'un
Et pour tous l'humanité.

8 juin 2012

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La renaissance de l'Autre

Elle s'envole, ma dimension,
Une réalité qui s'évade,
C'est la fin d'une promenade
Coupée par une implosion.

Mon aura se projète alors
Dans un rêve où je dors,
Ce sommeil dans mon imagination
Forme mes sentiments dans un tourbillon.

J'ai péris dans une première vérité,
Et je revis avec un nouvel univers,
Je suis un phénix, une chimère,
Trépassant des echecs passés.

C'est à la frontière de la reflexion
Que s'abrite l'impassible Fin,
A l'autre bout, la nouvelle mission
D'un autre début de rien.

Une réalité,
Une vérité.
Ce n'est rien.
Il y a l'Un.

lundi 2 juillet 2012

Re: Philosophie des vers

Publié : lun. 09 juil. 2012, 03:20
par Eléïs
J aime bien le second poeme

Re: Philosophie des vers

Publié : lun. 09 juil. 2012, 08:02
par Sid
Merci :D

Patience verte

Au détour du vent
Je repose ma conscience,
A l'envers un souffle prenant
Au son de la prescience.

Des cris retentit,
Des plumes volent
Comme une symphonie
Au regard frivole.

A l'ombre je compose,
J'écris tel que je l'ose,
Ces vers forestiers
Qui s'enfuient en liberté.

Nous voilà dans la grande prison
Qu'une nature n'oublie pas,
Faisant travailler l'odorat,
Survenu avec du son.

vendredi 6 juillet

Re: Philosophie des vers

Publié : mer. 26 sept. 2012, 21:11
par TohKhaar
Ca a un petit air de comptine, c'est fait exprès c'est pour une histoire que je comence à écrire :


Le Chat et la Pie...

Bien différent de celui du chat et de la souris,
As-tu déjà vu le jeu du Chat et de la Pie ?
La pie, oiseau hardi, donnera souvent du fil à retordre
À tout matou sûr de son coup, croyant aisé de la mordre !

Un premier bond esquivé à tire d'aile,
Et voila que la pie revient de plus belle !
Voletante et sautillante,
Contournant et poursuivant
Cet animal bien drôle à embêter décidément !

Mais même si tel est pris qui croyait prendre,
Félin surpris ne compte pas se rendre.
Inversant les rôles ; chasseur chassé, griffeur piqué...
Et piqueuse coursée de justesse réenvolée !

Jouant tour à tour en un ballet cocasse,
Qui durerait des jours si aucun ne se lasse.
L'issue n'en est jamais d'avance écrite,
Triomphera qui ira le plus vite !

Re: Philosophie des vers

Publié : jeu. 27 sept. 2012, 08:10
par Eléïs
Super joli !
Je vais la lire à Karasu, ça lui rappellera des souvenirs.