L'empire brisé de Zul'Drak.
ven. 15 janv. 2010, 22:08
On raconte, dans les tavernes de Thelsamar, que les trolls des neiges étaient de puissants ennemis autrefois. Que leur empire dans les terres glacées du Norfendre était un des pics culminants de la civilisation Troll.
Ce n'est plus la cas maintenant. Le fléau mort-vivant, dirigé par la poigne de fer et la volonté inflexible de Roi-Liche, a eu raison de l'empire des trolls. La moitié inférieure fut écrasée sous la botte d'Arthas. L'autre moitié, prise d'une ferveur fanatique désespérée, se consuma dans sa propre folie et sous les assauts des mercenaires de la Horde et de l'Alliance.
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Une nouvelle tâche m'est offerte. Un groupe de goblins qui se font les couilles en or avec des opérations de pillage m'ont demandé de partir en mission de reconnaissance. Ce qu'ils veulent, ces charognards, ce sont les reliques de l'empire mort de Zul'Drak. Il's me payent une forte somme. Alors pourquoi refuser?
Je quitte Dalaran par les égouts, et j'enfourche ma raie-du-néant. Nous volons des journées entière, s'arrêtant seulement quelques heures par nuit pour reprendre des forces. Le vent de la Désolation des Dragons mord jusqu'à la moelle des os. Mes fourrures me maintiennent à peine en vie. Cette fois, ça pourrait être dangereux: j'ai apporté ma vieille armure de gladiateur. J'y tiens à ce titre, au masculin. C'est la seule manière d'être reconnus dans ce monde d'hommes sans foi ni loi.
En une semaine, nous y sommes. La forteresse imprenable de Drak'tharon. J'atterris sur les remparts, alors que le soleil est arrivé au sommet de sa trajectoire dans ces terres désolées.
Ça sent la mort ici. Partout. Des corps de trolls gisent ici et là, défigurés et sans leurs entrailles. Je trouves quelques indices qui montrent le passage du fléau, mais sinon, rien. Je laisse ma monture ici: de toute façons, elle ne veut pas aller plus loin. Invoquant les esprits des vents, je me laisse descendre derrière la forteresse, dans les ruines de l'empire. Ce que je vois n'est pas de bon augure... c'est un endroit dévasté par le guerre et la mort. La terre, autrefois blanche de neige, est grise et meurtrie, encore sous les fumées de la dévastation. Les arbres sont devenus des ronces, et même les rivières sont asséchées.
J'avance un peu plus dans les décombres, et un spectacle de hantise s'offre à moi. Des champs de mauvaises herbes poussent parmi les ruines, étouffant les maigres dernières récoltes de l'année dernière. Des cratères parsèment le paysage terne, et même le soleil n'arrive pas à redonner vie à cet endroit sinistre. Des restes de trolls et de morts-vivants gisent un peu partout, des festins pour les vautours et autres charognards dans le genre. Je pense à ces Drakkaris, peuple fier et puissant, maintenant réduit à quelques centaines d'individus et tribus éparses aux quatre coins du monde. Je les comprends d'être partis. Personne ne peut vivre ici.
Je continue mon inspection du royaume, alignant les nuits blanches. L'endroit m'inspire peur et angoisse, et je n'arrive pas à dormir. Les nuits sont longues et inquiétantes dans les ruines, car elles sont silencieuses. Un silence de mort. Les temples sont explosés, et tiennent encore plus ou moins par magie. Une immense nécropole flotte encore, sa moitié gauche arrachée par un sort, au dessus d'un temple dans l'est de l'empire. Une tour, humaine de toute évidence, se dresse, décapitée, au sud du donjon de Drak'tharon. Sur la neige, l'empreinte pétrifiée des arbres calcinés est visible.
Pour terminer, j'inspecte le nord-ouest de l'empire, et là je trouve une terre non pas morte, mais malade. Ici, les Réprouvés ont du utiliser leur engins infernaux de peste dévastatrice. Je marche dessus avec prudence et dégoût: les effluves de peste me monte à la tête et me donnent le tournis. Je quitte ces lieux en vitesse. Cette couleur donne mal à la tête. J'ai du vomir mes tripes plusieurs fois, je pense...
Je leur dirais ce qu'ils voudront entendre. Qu'il y a pleins de ruines abandonnées qui doivent regorger de reliques précieuses, et pas un seul danger à des centaines de kilomètres à la ronde. Ils s'en donneront à cœur joie. Quant à moi... je pourrais envoyer un peu d'argent à mon père pour qu'il s'achète des graines la saison prochaine. La récolte a été mauvaise dans les Tarides cet année.
(OOC) Screen bonus.
Ce n'est plus la cas maintenant. Le fléau mort-vivant, dirigé par la poigne de fer et la volonté inflexible de Roi-Liche, a eu raison de l'empire des trolls. La moitié inférieure fut écrasée sous la botte d'Arthas. L'autre moitié, prise d'une ferveur fanatique désespérée, se consuma dans sa propre folie et sous les assauts des mercenaires de la Horde et de l'Alliance.
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Une nouvelle tâche m'est offerte. Un groupe de goblins qui se font les couilles en or avec des opérations de pillage m'ont demandé de partir en mission de reconnaissance. Ce qu'ils veulent, ces charognards, ce sont les reliques de l'empire mort de Zul'Drak. Il's me payent une forte somme. Alors pourquoi refuser?
Je quitte Dalaran par les égouts, et j'enfourche ma raie-du-néant. Nous volons des journées entière, s'arrêtant seulement quelques heures par nuit pour reprendre des forces. Le vent de la Désolation des Dragons mord jusqu'à la moelle des os. Mes fourrures me maintiennent à peine en vie. Cette fois, ça pourrait être dangereux: j'ai apporté ma vieille armure de gladiateur. J'y tiens à ce titre, au masculin. C'est la seule manière d'être reconnus dans ce monde d'hommes sans foi ni loi.
En une semaine, nous y sommes. La forteresse imprenable de Drak'tharon. J'atterris sur les remparts, alors que le soleil est arrivé au sommet de sa trajectoire dans ces terres désolées.
Ça sent la mort ici. Partout. Des corps de trolls gisent ici et là, défigurés et sans leurs entrailles. Je trouves quelques indices qui montrent le passage du fléau, mais sinon, rien. Je laisse ma monture ici: de toute façons, elle ne veut pas aller plus loin. Invoquant les esprits des vents, je me laisse descendre derrière la forteresse, dans les ruines de l'empire. Ce que je vois n'est pas de bon augure... c'est un endroit dévasté par le guerre et la mort. La terre, autrefois blanche de neige, est grise et meurtrie, encore sous les fumées de la dévastation. Les arbres sont devenus des ronces, et même les rivières sont asséchées.
J'avance un peu plus dans les décombres, et un spectacle de hantise s'offre à moi. Des champs de mauvaises herbes poussent parmi les ruines, étouffant les maigres dernières récoltes de l'année dernière. Des cratères parsèment le paysage terne, et même le soleil n'arrive pas à redonner vie à cet endroit sinistre. Des restes de trolls et de morts-vivants gisent un peu partout, des festins pour les vautours et autres charognards dans le genre. Je pense à ces Drakkaris, peuple fier et puissant, maintenant réduit à quelques centaines d'individus et tribus éparses aux quatre coins du monde. Je les comprends d'être partis. Personne ne peut vivre ici.
Je continue mon inspection du royaume, alignant les nuits blanches. L'endroit m'inspire peur et angoisse, et je n'arrive pas à dormir. Les nuits sont longues et inquiétantes dans les ruines, car elles sont silencieuses. Un silence de mort. Les temples sont explosés, et tiennent encore plus ou moins par magie. Une immense nécropole flotte encore, sa moitié gauche arrachée par un sort, au dessus d'un temple dans l'est de l'empire. Une tour, humaine de toute évidence, se dresse, décapitée, au sud du donjon de Drak'tharon. Sur la neige, l'empreinte pétrifiée des arbres calcinés est visible.
Pour terminer, j'inspecte le nord-ouest de l'empire, et là je trouve une terre non pas morte, mais malade. Ici, les Réprouvés ont du utiliser leur engins infernaux de peste dévastatrice. Je marche dessus avec prudence et dégoût: les effluves de peste me monte à la tête et me donnent le tournis. Je quitte ces lieux en vitesse. Cette couleur donne mal à la tête. J'ai du vomir mes tripes plusieurs fois, je pense...
Je leur dirais ce qu'ils voudront entendre. Qu'il y a pleins de ruines abandonnées qui doivent regorger de reliques précieuses, et pas un seul danger à des centaines de kilomètres à la ronde. Ils s'en donneront à cœur joie. Quant à moi... je pourrais envoyer un peu d'argent à mon père pour qu'il s'achète des graines la saison prochaine. La récolte a été mauvaise dans les Tarides cet année.
(OOC) Screen bonus.
Groupie n°1 d'Eléïs.