Alors que les échos de la guerre dans le grand nord nous ramènent des histoires de mort, d'atrocités commises et subies, moi... et bien, je continue à arpenter les routes et sentiers de ce monde. Ce n'est pas le mien, ce n'est pas le monde où je suis né, mais c'est désormais l'endroit qui m'est le plus cher. Les terres dévastées du Draenor peuvent aller se faire voir.
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Je partis donc. La route était longue, et les dangers de Kalimdor se comptent par milliers. A la sortie de Gadgetzan, j'ai pris une gauche, et puis après, c'était tout droit à travers l'enfer du désert. Le sel dans la sable assèche la gorge, lui donne une texture de papier à verre. L'eau est reine des biens dans ce climat, et les trolls défendent leurs points d'eau férocement contre les bandits et le gobelins. Et le pauvres truches comme moi. Par chance, j'en trouvât un qui semblait abandonné.
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Ensuite, j'essayai de rentrer dans la cité des Trolls, car là se trouvait mon butin. Pas moyen. L'entrée est gardée par des brutes dont la peau est écorchée vive par le vents et les tempêtes des sable. La cité est enfouie dans une vallée cerclée de montagnes insurmontables... du moins, c'est ce qu'il pensaient. Il me faudrait faire le grand tour. 3 semaines plus tard, je posais les pieds sur les hauts plateaux des Salines. Dessous, une étendue de sel blanc, vestiges d'un bras de mer d'une époque révolue, s'offait à moi tel une vaste couette de neige. Une couette aride et déshydratée qui fend les peaux les plus charnues si on osait s'y aventurer.
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Ensuite, il a fallu traverser la Vallée géante des Milles pointes. Mais avec l'utilisation astucieuse d'un parachute et d'une course rapide, j'y suis parvenu. A peine.
Puis, j'ai longé les montagnes, cherchant un col par lequel... oui! Ces trolls pensaient avoir tout prévu... ha. C'est pas des p'tites collinettes qui arrêteront un nain. Leur ville s'offrait à ma vue, prête à être pillée comme s'il n'y avait pas de lendemain.
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Ça me fera toujours un peu d'argent de poche. De retour dans le vieux pays, riche pendant un petit moment, je me balade dans les steppes aux sud. Je rejoins un régiment de nains qui se battent contre les dragons noirs. Me demandez pas pourquoi j'ai r'joint l'armée, un flibustier comme moi. J'en sais pas plus que vous. J'me suis dis, ça pourrait être drôle. C'est très loin d'être le cas. On s'emmerde comme c'est pas possible, on endure les mêmes blagues à longueur de journée, et de surcroit, on respire les cendres volcaniques de la région à longueur de journée. Vraiment pas cool. J'en garde que quelques souvenirs agéables: un coucher de soleil ensanglanté, où la fumée se mêlait avec les rayons d'un soleil mourant pour colorer le monde en ochre-orangé.
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Ce soir là, j'ai fait des rêves. Des rêves de couleurs.
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