Il y a plus de 500 ans, les montagnes des Carmines s'étendaient au nord des forêts d'Elwynn, une immense étendue de canyons, cascades et forêts aux feuilles vertes et jaunes. La roche couleur sang de la région était très prisée car elle contenait de nombreuses pierres précieuses et semi précieuses. La terre fertile était volcanique, et les humains de la région prospéraient en cultivant le raisin, les olives le miel et le lait de chèvre.
Un antique pont, construit par les premier pionniers humains des terres du nord. Le géographie de la zone ressemblait beaucoup à ce qu'il reste des Carmines actuellement.
Puis, il y'a 500 ans (300 selon certains historiens), les nains Sombrefer y furent exilés après leurs cuisante défaite à Forgefer pendant la guerre civile. Ils y construisirent une formidable cité de fer noir, nommée après leur Roi-Sorcier, Thaurissan. Encore une fois défaits par les deux autres grandes familles de nains, les Barbe-de-Bronze et les Wildhammer, les nains Sombrefer se tournèrent vers une source de pouvoir occulte et terriblement dangereuse: le conseil de Sept et Thaurissan unirent leurs puissances pour invoquer le Seigneur du Feu, Ragnaros. Mais ils avaient grandement sous-estimé la puissance de ce dernier, et lors de l'invocation, Thaurissan la ville fut engloutie dans les flammes de Sulfuron. Un déflagration gigantesque fendit la région des Carmines du nord, et plusieurs montagnes furent rasés. En sa place, un volcan impossiblement haut, le mont Rochenoire, actif depuis 500 ans, fut crée.
Le sorcier-roi Thaurissan, sculpté sur son trône dans la ville Sombrefer des profondeurs de Rochenoire.
Le mont Rochenoire, imposant et pas naturel dans sa raideur.
De Thaurissan et la région autrefois riche et prospère, il reste une désolation grise de cendres, d'arbres calcinés et de roches noircies. Des factions d'ogres, d'orcs et de nains se battent pour le contrôle du Mont Rochenoire, un des seuls passages vers le terres du nord. De Thaurissan et des flèches de fer noir, il ne reste plus que des débris et décombres encore fumantes. La lave coule comme le sang de la terre meurtrie, et les soleil est à jamais voilé par une épaisse couche de cendres, donnant des couchers de soleils sinistrement rouges.
Décombres de Thaurissan et de ses mines d'or.
Le fer est tordu par une flamme d'un autre monde, et crisse au toucher. Il est chaud et rouillé, et dégage une odeur métallique malsaine.
J'arrive à un ancien autel, là où les sorciers et maître des runes devaient pratiquer leur religion occulte. De la lave bouillonne encore, et les vieilles bougies sifflent et crépitent, tenue en vie après toutes ces années par des enchantement que je n'ose même pas essayer de comprendre. J'invoque le protection de la terre, bien qu'elle soit faible ici où le feu l'a autant ravagée.
Je me balade dans les ruines de Thaurissan. Quelques créatures rabougries et noircie par le sol sale se cachent à mon approche, mais je ne me fait pas d'illusion: il y a des ennemis très dangereux dans la région. Au loin j'aperçois un fort Orc abandonné, ainsi qu'une statue d'un héros humain d'une guerre qui s'est produite ici bien plus tard. J'essaye de visualiser la vie dans ces terres avant la catastrophe, mais je n'y arrive pas... je tousse, et resserre mon foulard mouillé qui protège mes poumons d'une mort certaine avec autant de cendres dans l'air.
La plaine calcinée de ce qui est aujourd'hui appelée les Steppes Ardentes. Les orcs et les restes des nains Sombrefer se battent
dans ces terres désolées. Une statue érigée par les humains est souillée par de la pisse d'orc.
Une bannière de la vieille Horde s'agite mollement dans les courants chaud portés par le volcan.
Quelque chose de plat et couvert de poussière attire mon regard. C'est une vieille plaque avec une image presque effacée dessus. Je crois que je tiens dans mes mains une des dernière représentations de Thaurissan avant que la ville n'explose. Toutes ces vie, embrasées et détruit en un instant...
Une des seules images de Thaurissan alors qu'elle existait encore. J'en ai fait cadeau aux archives de Maître Gadrin pour son musée.
J'arpente avec mon talbuk les chemins brisés. Plus au sud, les arbres redeviennent verts, mais la terre reste assoiffée et brûlante. Un soleil de fin du monde se couche au dessus de moi. Je vois au loin une vue à couper le souffle. Un petite masure, habitée si on en croit la lumière au fenêtre, subsiste dans l'ombre de la montagne, au sommet d'une cascade. L'eau est sale, et vite bue par le sol. La fumée de la cheminée se mêle doucement aux cendres dans l'air. Il n'y a plus un souffle de vent. Cette partie du monde à expiré son dernier souffle, et souffre désormais en silence, oubliée par les royaumes du nord et du sud. C'est une région de l'entre-deux-mondes.