Cendres de Royaumes.
mar. 08 juin 2010, 14:09
- 1. Lordaeron.
Abords de la croisée de Corin, petit matin[/center]
La capitale, Lordaeron, était un joyau de l'architecture moderne, qui rivalisait en influence culturelle avec Dalaran elle-même. Des jeunes hommes de monde entier, venant de Hurlevent, de Kul Tiras et de Gilneas, étudiait des techniques de gouvernement, de gestion agraire, les sciences et la politique dans l'université de cette ville. Ses tours et parvis possédaient un charme brut que les flèches de Dalaran n'auraient jamais. C'était une cité digne des hommes qui l'avaient bâtie: un race fière, d'hommes blonds et grands, descendants des tribus barbares du Norfendre.
La capitale, à son apogée[/center]
Mais la puissance attire la convoitise, et les plus puissants sont toujours les premiers à s'effondrer. L'histoire de la chute de Lordaeron en est une de trahison, de parricide, où toutes les valeurs perdent leurs fondement. Même la mort.
Surtout la mort.
Les historiens de Hurlevent se disputent, bien au chaud dans leur demeures d'Elwynn, ou sirotant un bon vin au bords des canaux de la capitale, quant à l'histoire de Arthas Ménéthil, le prince qui tua son père et cause l'effondrement de la plus grande nation d'humains en ruines. La plupart affirment que sa descente dans la folie commença dans la deuxième ville du royaume: Stratholme. Ici, il fit mettre à sac la ville et tue des milliers de citoyens pour empêcher la peste Mort-Vivante de se propager. Le grand port fut réduit en ruines fumantes, et l'ire de ses citoyens résonne encore aujourd'hui dans les flammes colérique qui refusent de s'estomper. C'est ici que je commençai mon voyage.
Autrefois, les loups chassaient les cerfs dans les forêts de Darrowmere... désormais, ces loups maladifs, mal-formés boitent dans les clairières nocives, essayant de cacher leur déformations tant bien que mal. D'énormes larves putrides dévorent tout ce qui se trouve sur leur passage. Les arbres suppurent de la sève toxique, et le champignons envoient des spores asphyxiante dans le ciel marron. Et l'air... même moi, mort-vivante, je sens l'air gras et lourd, rempli de l'odeur de pourri qui règne dans la région. Partout, de la chair ou de es plantes se décomposent, et les insectes dans forme, gros et gras, s'en donnent à cœur joie.
Les Maleterres, autrefois Forêt de Darrowmere.
Le bois de la Peste, autour de Stratholme, autrefois le bois de Valnord.
Je parcours la région morte, m'arrêtant ici et là à des anciens endroits d'intérêts. Le Gîte de Quel'Lithien, autrefois gardé par des hauts-elfes qui surveillaient le passage dans leur terres. Le vieille scierie de la famille Browman, qui employait des centaines d'hommes à son apogée. La croisée de Corin, village de marchands situé au carrefour des routes vers Stratholme, la Main de Tyr et le Comté-de-Darrow... Tous abandonnés. Hantés par des banshees et des spectres, ces endroits résonnent des plaintes des morts. A la scierie, si je reste immobile au milieu des fantômes j'entends encore le bruit de la grande scie hydraulique qui taillait les troncs imposants.
Il est temps pour moi quitter cette partie du monde. La mémoire du royaume de Lordaeron subsiste encore, plus vers le sud, dans les villages tels que Moulin de l'Ambre ou Austrivage... et l'Aube Argent, guérisseurs de ces terres, luttent sans relâche contre le Fléau. Et on dit que le Roi-Liche es tombé, dans sa forteresse gelée du grand nord. Qui sait? Le futur pourrait voir renaître ces contrées en ruines.