21h23
J'ai mis peu de temps avant de la trouver, du moins, avant de trouver son emplacement.
C'est cette brume étrange qui a attiré mon attention, elle était tellement épaisse qu'elle ne pouvait que couvrir quelque chose.
Tellement épaisse que mon pauvre oeil ne trouvait rien. Une magie peut être, qui la cachait de nos regards. C'est en réfléchissant à cette absence que je soulevait mon cache oeil et que je me passait les mains sur les yeux, fatiguée. Et c'est cet oeil aveugle, qui su voir ce que l'autre ne voyait pas. Je ne sait quelle magie cachait le coffre, et mpermettait à mon autre oeil de le voir, mais je l'avait enfin trouvé !
Comment allais je faire pour transporter une chose de cette taille ?! J'étais incapable de l'ouvrir, seul un voleur compétant pouvait toucher à des serrures pareilles. Mais peut être que... J'essayais de la prendre par les quelque poignées qu'elle possédait. C'est là que je me rendis compte que bien qu'énorme, elle était terriblement légère. Ceci n'expliquait pas le fait qu'elle avait coulé jusqu'au fond de l'océan, tant pis. Je prenait le reste des sangles que j'avais gardé, et je l'attachait sur mon dos.
Quelque chose me tracassait, quitter maintenant le maelström était surement oublier ce pourquoi j'avais réussi à m'y rendre. Et quand j'essayais de remontrer à la surface, l'eau s'approchait de moi me menaçant d'une noyade certaine.
Alors je continuait à descendre, guidée par la sécurité que le chemin m'offrait.
Ce qui se trouvait devant moi à cet instant précis, je ne le comprennais pas. J'avais laissé le coffre derrière moi pour m'approcher plus surement, et quelque chose en moi m'attirait vers le fond.
Je résistait tant bien que mal au désir de m'élancer, et remontait à la surfasse au prix de la souffrance que cette volonté me coutait. L'eau s'emparait de moi, et si je ne me suis pas noyée dans le courant qui tentait de m'emporter, je crois que c'est grâce au coffre, qui bien que léger sur mes épaules, semblait peser tout son poids et me tenir pied au sol. Malgré tout le manque d'air m'était insupportable, et c'est un poids dans ma main, qui semblait m'attirer vers le fond. La pierre ! Voulait descendre coute que coute, au fond de ce gouffre infini.
Mes talents de paladine m'aidèrent à préserver ma vie. Une fois en haut, je redéposais le coffre, et je jetais cette pierre qui m'avait si longtemps accompagnée, dans les abysses du Maelström.
Il était temps pour moi de rentrer, et je savait que si près de sa volonté, je ne pouvait l'emporter avec moi. Peu m'importait son sort, je sait qu'elle est liée à moi, et que s'il le faut, je la retrouverait.
J'ai contacté la personne qui m'a demandé le coffre, je la trouve demain pour le lui remettre.