The Royal I.d.P. Essploring Fundation

L'oulipo, c'est un "ouvroir de littérature potentielle". L'oulipo est une sous-commission du Collège de ’Pataphysique.
Pour faire simple, les jeux oulipiens consistent à faire de l'écriture avec contraintes formelles et narratives, avec des règles parfois absurdes.
Raymond Queneau (avec ses Exercices de style) ou encore Georges Perec (la Disparition) en sont surement les écrivains les plus reconnus et visibles.

En l'occurrence, les règles étaient :

Contraintes formelle.
- Forme poétique imposée : le Tanka.
- La première partie du poème devait avoir une suite d'assonances courtes en i, puis en a, ainsi qu'une allitération en "p".

Contrainte narrative.
- Histoire courte tirée de la mémoire d'un impalpable c.heval africain.

Il est a noter que la figure de l'impalpable c.heval africain est elle même tirée d'un jeu précédent que nous avions fait.

EDIT : Tu avais donc en partie raison à propos de l'afrique.

Mais comment tu as fais pour trouver des contraintes aussi tordus

Espère je t'ignore


Soyez châtier !
Polluants humains,
La vie vient,
Et vous la rejeter !

Si seulement
Cela aurait été différent,
Différent de t'aimer,
Mais...
Je ne t'aime pas humanité.

Tout était si beau avant toi,
Pourquoi fallait-il que tu sois ainsi ?
Inutile de chercher comme ça,
Les solutions ne sont plus d'ici.

Alors que faire à présent...
Lisez ou écoutez ces vers,
Sauriez-vous réaliser maintenant ?
Maintenant qu'il n'y a plus d'air ?

Je ne t'aimerais jamais humanité,
Mais au moins cesse le malheur,
Toutes les plaies sont a panser,
Soit ma haine ton bonheur.

Gâche pas la vie !
On ne peut anéantir ce qui fait que nous existons !
Pense à exhiber tes bêtises de joyeux lurons !
Enfin, à l'équilibre fallut-il un prix.

[right]Sir Sid Drenan[/right]



Je vous avouerais que celui-ci est un peu plus confus.

Gare à toi petit esprit !
Tes pensées déborde de futilités,
Continue ainsi,
Tu prouveras ta grande naïveté.

...

Ne perd pas conscience,
Pas encore assez tourmentés,
Inutile de crier,
Je t'offre ma lance.

...

Pourquoi l'aurais-je fait ?
Ce ne sont pas mes motivations
Ni celle de mes compagnons.
Quittons ce triste marais.

...

Mon commandant,
Je suis décidé,
Osez m'en empêcher
Et vous aurez mal aux dents.

...

Mieux naïf que pantin,
Au moins j'ai la liberté,
Comble si sacré
J'oublie la tristesse, enfin.

Salut bonheur !
Adieu malheur !

[right]Sir Sid Drenan[/right]

La vie c'est comme un oiseau,
Chacun sa destinée, sa routine,
Afin de voyager au-dessus des eaux,
Certaines dangereuses et assassines.

La vie c'est comme un nuage,
Ceux-ci fuient inévitablement,
Le vent le guide à travers les âges,
Certains sauraient jouer avec le temps.

La vie c'est comme une guitare,
Que le silence aille se cacher,
J'écoute et je ferme les yeux,
Certainement de joyeux tintamarres.

La vie c'est comme un sablier,
On peut l'observer s'écouler
Mais l'on ne peut revenir en arrière,
Certains sont les têtes-en-l'air.

La vie c'est comme un ordinateur,
Elle a été programmer
Pour un but unique de bonheur ou de malheur
Certains que 42 est à questionner.

La vie est la vie,
Faut-il une raison pour exister ?
Pourquoi ne pas simplement profiter ?
Certainement l'humain incompris.

...Ou pas.

Moi je fait des vers parce-que ça me plait,
Un passe-temps comme un autre, je fait des rimes,
Après l'Humain je m'apitoyais,
Mais jamais ce ne sera mon jugement ultime.

Tout change,
Tout bouge,
Que l'on le veuille ou non,
Chacun devra quêter à l'ascension.

[right]Sir Sid Drenan
[/right]

Je suis sur le cul
Il des écrivains de talent ici !

Y a pas de talent a faire ça. C'est easy

Y a pas de talent a faire ça. C'est easy

Y a pas de talent a faire ça. C'est easy

Oupa.

Je chante aux amis
qui me restent pour l'instant.
Puissent-ils danser.