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				Re: Philosophie des vers
				Publié : mar. 02 nov. 2010, 10:25
				par Zhao
				Tolkien était autant poète qu'écrivain. Même si la traduction française laisse plus qu'à désirer.
			 
			
					
				Re: Philosophie des vers
				Publié : mar. 02 nov. 2010, 10:25
				par Gargouille
				Je chante aux amis
qui me restent pour l'instant.
Puissent-ils danser.
   
			 
			
					
				Re: Philosophie des vers
				Publié : mar. 02 nov. 2010, 10:26
				par Eléïs
				Je chante aux amis
qui me restent pour l'instant.
Puissent-ils danser.
Parce que j'ai pas dit ce que j'en pense.   
En trois phrases pouf ! On comprend tout, si on disait même seulement "Je chante aux amis, puissent-ils danser", le cœur y est.
Parce que c'est à mes yeux le plus important dans la poésie. en disant "qui me restent pour l'instant" j'y vois quelque chose qui peut disparaitre, et pour qu'ils restent, il y a le chant. Tu espères par le chant qu'ils répondent par la danse.
Parce que c'est le lien qui fait qu'ils "restent pour l'instant".
Pas de rimes en fin de phrase, juste trois petites lignes qui disent tout. J'aime beaucoup.
 
			 
			
					
				Re: Philosophie des vers
				Publié : mar. 02 nov. 2010, 10:27
				par Valvacius
				Tolkien était autant poète qu'écrivain. Même si la traduction française laisse plus qu'à désirer.
Tu m'en apprends, je me doute que les traduction des poémes et chansons sont trés passable, mais ça doit être dur de translater un textes tout en gardant le sens "caché ou pas" de celui-ci.
 
			 
			
					
				Re: Philosophie des vers
				Publié : mar. 02 nov. 2010, 10:28
				par Valvacius
				en disant "qui me restent pour l'instant" j'y vois quelque chose qui peut disparaitre, et pour qu'ils restent, il y a le chant.
CATACLYSM !
 
			 
			
					
				Re: Philosophie des vers
				Publié : mar. 02 nov. 2010, 10:31
				par Eléïs
				[Une fois le temps passé.]
La plume se pose doucement
Sur le ruisseau de mes tourments
Le cœur bat encore, silencieux
Sur les souvenirs du passé, langoureux
L’esprit se tais, respecte le silence
Du corps oublié, du froid de l’absence
L’âme se tais, tout s’oublie 
Se laissant vide, aux courants de la vie.
Le temps ne peut accélérer
Mais la main, mobile, encore
Écrit, Écrit pour oublier
Ce temps qui ne mène qu’a la mort.
Puis vient un coup de vent.
La plume s'envole au loin.
Le cœur revis à l’idée,
Le temps une fois passé, de te retrouver.
# Lundi 20 Juillet 2009. 00:49
 
			 
			
					
				Re: Philosophie des vers
				Publié : mar. 02 nov. 2010, 10:37
				par Zhao
				Un de mes préférés du m'sieur Tolkien :
Code : Tout sélectionner
       Cat
The fat cat on the mat
    may seem to dream
of nice mice that suffice
    for him, or cream;
but he free, maybe,
    walks in thought
unbowed, proud, where loud
    roared and fought
his kin, lean and slim,
    or deep in den
in the East feasted on beasts
    and tender men.
The giant lion with iron
    claw in paw,
and huge ruthless tooth
    in gory jaw;
the pard dark-starred,
    fleet upon feet,
that oft soft from aloft
    leaps upon his meat
where woods loom in gloom --
    far now they be,
    fierce and free,
    and tamed is he;
but fat cat on the mat
    kept as a pet
    he does not forget.
 
			 
			
					
				Re: Philosophie des vers
				Publié : mar. 02 nov. 2010, 17:00
				par Gamh
				Valva j'aime bien ton texte, on monte un groupe ? J'ai envie d'hurler en ce moment 
Sinon oui les poèmes traduits de Tolkien font assez plats alors que leur version originale est souvent bien plus vivante et fantastique, qui sent bon la Comté 
 
			 
			
					
				Re: Philosophie des vers
				Publié : mar. 02 nov. 2010, 17:23
				par Zhao
				LE compté. On dit UN compté. Sauf dans de très rares cas, comme la compté d'Artois, ou le "d'artois" désignait le propriétaire du compté en question, et non le lieu.
Bref.
The Shire = Le compté. Stoo.
Traduction merdique scrogneugneu scrogneugneu.
			 
			
					
				Re: Philosophie des vers
				Publié : mar. 02 nov. 2010, 19:04
				par Gamh
				Après recherche, je peux pas du tout vérifier tes dires, je vois partout écrit un OU une comté (sans p)