Voler un protodrake, c'est une chose, mais voler sur un protodrake volé, c'en est une autre !
Dès le décollage, j'ai su que ça allait pas être évident. La bête bête essayait de me désarçonner plus qu'elle ne suivait mes directives.
Malgré tout, la créature était retenue captive contre son gré par les Vrykuls et sa direction générale était sensiblement la même que la mienne : le ciel.
L'avantage d'être un gnome, c'est qu'on est pas bien encombrant.
Alors qu'on survolait les cimes d'Utgarde, j'ai distrait ma monture de fortune. Grâce au
[glyphe de distraction améliorée], le protodrake a cru que j'étais un gobelin et qu'il s'était définitivement débarrassé de moi.
J'adore voir les gobelins se faire becter, même quand c'est des faux.
Quoi qu'il en soit, l'énorme créature s'est envolée vers le Nord-Ouest en battant maladroitement de ses ailes colossales, ravie de retrouver sa liberté.
J'avais du temps libre.
Je ne vous ai jamais parlé de cette période de ma vie qui a suivit ma rencontre avec Makyña et précédé les événements récents.
Nous sommes rapidement retournés vaquer à nos occupations […] je la voyait de moins en moins souvent alors que je reprenait une vie normale à Forgefer
Je pense qu'il est temps de faire un point sur le passé.
En rentrant du passé de Draenor, et après avoir lu les grandes lignes des grands journaux de Hurlevent, j'ai décidé de me remettre au service de l'armée du grand Mekkanivelle...
Mais les gnomes n'ont pas l'habitude de laisser quoi que ce soit au hasard. En fait, les registres sont copiés en plusieurs exemplaires et implémentés dans l’intelligence artificielle de nombreux robots.
Quand je me suis présentée, j'ai immédiatement été reconnue.
Soldat Khelli, Treizième bataillon de la Turboulinade.
Le grand Mekgenieur s'est entretenu avec moi en personne ; ce fut un grand honneur et j'ai du lui expliquer les raisons de ma survie.
Parmi celles ci, j'ai du lui décrire le dessous des cartes et le mensonge absolu dont notre mirage de monde est la première victime.
Clichés à l'appui, il fut obligé de me croire, et, après une longue période de réflexion pendant laquelle je m'ennuyais en cellule de dégrisement, il eut une idée génialissime.
Nous ne pouvions pas dévoiler ces vérités au grand public : le risque de causer la panique générale était trop élevé (d'où mon séjour en cellule d'ailleurs, on est jamais trop prudents.) et beaucoup avaient déjà rejoint des sectes stupides sous prétexte qu'un dragon allait tout casser.
Son idée, la voici : si l'univers est en proie à des dangers qui le surpassent et qui sont au delà de toute compréhension
humaine gnome, nous devons agir.
En mémoire de mon escouade disparue, le Meckgénieur créa le bataillon improbable.
Une unité d'élites chargés d'explorer le dessous des cartes et de repérer toute menace potentielle des dieux très anciens ou autres.
Bataillon improbable, je pense sans trop me tromper que c'est un clin d’œil à moi : survivante impossible d'une escouade suicide au cœur d'un désastre capital.
Et par « CAPITAL », j'entends capitale.
Je m'égare.
Nous avons eu plusieurs missions de reconnaissance peu fructueuses mais qu'il est tout de même intéressant de noter, à plus forte raison que c'est pour moi une opportunité en or de présenter mon collègue Jbay.
Jbay est un nain. Un fier nain barbu qui a rejoint notre escouade pour une mission des plus périlleuses.
J'avais déjà de la bouteille dans le métier quand il est arrivé, et alors que c'était sa première mission, j'ai été impressionnée par son professionnalisme et son sang froid, compte tenu des circonstances :
Il était de notre
[ressort], selon le grand Meckgénieur, de partir à la recherche de quelque chose qui avait disparu, mais qui ne pouvait pourtant pas disparaître...
Nous traquions un Dieu très Ancien.
Y'Shaarj, la Rage Déchaînée
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Le siège d'Orgrimmar était terminé depuis longtemps et les habitants vaquaient à leurs occupations de fiers citoyens de la horde, rien de bien méchant, donc.
À part quand on fait partie des services secrets de l'Alliance et qu'on essaie de s'infiltrer chez eux !
Notre mission était d'une simplicité complexissime : prouver ou démentir le fait qu'Y'Shaarj était bel et bien hors d'état de nuire.
C'est à la fois simple et très complexe : en effet, la créature avait déjà été tuée il a de ça plusieurs centaines de millions d'année (dates très approximatives, je ne suis pas historienne), mais en un sens, le Héraut Volazj lui même nous informe sur les Dieux Très Anciens :
Ywaq maq oou; ywaq maq ssaggh. Ywaq ma shg'fhn
(ils ne meurent pas car ils ne vivent pas, ils sont hors du cycle).
Y'Shaarj a donc été arraché de la surface d'Azeroth par les Titans eux même, son cœur a été emprisonné, et les sept Sha détruits, mais quand bien même ; le petit malin -passez moi l'expression- arrive encore à en faire des siennes.
Alors qu'est ce qui nous fait croire qu'après avoir terrassé Garrosh Hurlenfer, la créature ne peut plus nuire d'aucune façon ?
Telles étaient les craintes bien fondées de Gelbin Mekkanivelle.
Nous sommes donc partis à la recherches d’anomalies prouvant les méfaits de la créature morte de bien trop nombreuses fois... et pourtant jamais assez.
Les bases de l'infiltration, comme dirait le Cartographe, sont dans la communication.
Autant quand on a la peau beige, c'est pas évident de s'infiltrer dans la horde, autant les Pandarens n'ont bizarrement aucun mal à se fondre dans la masse d'Orgrimmar.
J'aurais aimé à penser que c'est les poils qui font le café mais on a encore jamais vu d'infiltré Worgen déguisé en civil dans une capitale de la Horde.
Le Disciple Jusi, un Pandaren, aussi malin qu'un Gobelin donc, qui a choisi de plaider allégeance à la Horde et à l'Alliance en même temps pour se faire un max de
[Sac d’or de contrebande] en tant que passeur.
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- C'était notre contact.
Pas trop de soucis pour passer par la vallée des esprits, et tous les frais étaient payés par Mékkanivelle, alors pourquoi s'emmerder ?
Pardon.
Notre matériel était prêt.
Jbay et moi avons préparé tout ce dont nous avions besoin, et après nous être débarrassé des citoyens qui croyaient bon d'alerter la garde, nous nous sommes mis au travail.
Au bout d'un certain temps, un doute terrible s'est emparé de nous.
« Qu'est ce qu'on fout là ? » a demandé mon collègue de travail après avoir posé un totem et un bon tonnelet de bière. « C'est pas bon du tout ça, ça ne ressemble en aucun cas à Orgrimmar et ses alentours. Ça ressemble à la Pandarie. »
Je l'ai regardé. Ce nain ne me faisait qu'à moitié confiance à l'époque. « J'en sais rien. J'ai jamais mis les pieds en Pandarie. C'est un genre de tortue qui nage, non ? »
« Olah malheureuse ! » Voilà qu'il me crie dessus. « T'as raté ta vie toi non ?! »
Sa barbe se mélangeais à des bulles de bière et à ses paroles alors qu'il me gueulait dessus.
J'en ai même oublié de lui dire que j'avais passé tout ce temps en Draënor et que, par conséquent, je n'avais aucune idée de ce qu'il s'était passé durant les événements du Cataclysme jusqu'à la... disons la
''réouverture'' de la porte des ténèbres. Je ne sais plus quelle ligne temporelle je doit considérer comme étant la vraie...
« C'est l'île vagabonde el'machin dont tu m'cause là. Y'a comme qui dirait zéro rapport ! »
Je suis sortie de ma torpeur.
Il a vraiment un gros nez.
« Et ça là, tu va m'dire que s'qu'est les alentours d'Orgrimmar ? Peut être ? »
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- J'ai regardé la région qui s’étalait sous nos pieds.
Je n'avais en effet jamais vu ça, mais encore une fois, je ne suis pas cartographe.
Je me suis tourné vers lui. « Écoutes, le nouveau. Je suis pas cartographe... » comme je le disais. « Mais c'est pas genre un autre continent ton truc là ? Évidemment que c'est pas à côté d'Orgrimmar. »
Le nain a finit sa bière d'une traite avant de lever un sourcil hirsute à mon intention. « Justement. »
Nous avons visité la zone avec prudence.
Le duo que nous faisions était bien informé de l'influence que les Dieux Très Anciens pouvaient avoir sur les races inférieures dans notre genre... Après tout, ils avaient été capable de faire de nous des créatures de chair.
Nous avons vu des choses et d'autres dans cette région dont Jbay m'a confirmé la véritable localisation :
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- La Pandarie.
J'avais beau ne jamais avoir vu la Pandarie de mes propres yeux, il y a des signes qui ne trompent pas.
Nous n'étions pas en Kalimdor, et sûrement pas aux portes d'Orgrimmar.
Nous étions perdus.
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- Perdus.
Alors que le regard de mon grand collègue de travail se perdait vers le néant, il se mit à grogner... Et son familier aussi. « Qu'est ce c'est qu'tu vois là bas ? » me demanda-t-il en pointant l'horizon d'un doigt bouffis.
« Que dalle. C'est ça les fameuses ''Brumes de Pandarie'' ? »
Il soupira. « Non. Pas d'rapport. Là bas c'est là où'qu'les étendues d'Krasarang elles s'étendent, comme leur nom l'indique si bien. »
« Elles auraient dû s’appeler les étendues invisibles. » lui répondis-je sarcastique.
Nous avons erré, des heures durant, à la recherche d'Orgrimmar.
Orgrimmar qui en aucun cas ne pouvait être là. Nous n'étions pas sur le bon continent.
En proie au désespoir, nous avons tentés l'impossible, nous avons tourné en rond...
Si Y'Shaarj avait encore une influence sur ce monde ? Aucun doute ! Allions nous vivre assez longtemps pour le prouver ?
Ça restait à voir...
Même C'Tun nous faisait des ''clin d’œil'' pour nous inciter à abandonner.
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- Un clin d’œil... Cette blague...
À bout de force et de conviction, nous avons courus à travers le Val de l'Éternel Printemps ; à la recherche d'un moyen de rentrer chez nous.
Rien... Il n'y avait rien.
Jbay ne reconnaissait plus le Val, et le camp de l'Alliance qui était censé s'y trouver n'existait plus.
Par contre, le camp de la Horde, lui...
C'est de leur faute... Fais les payer !
Quand ma conscience me parle, je sais l'entendre.
Et cette fois, c'est la bonne.
La Horde allait payer.
Un regard entendu à mon amis nain nous mit d'accord sur la marche à suivre : la course.
« CHARRRGEZ !! » hurla-t-il alors que je fonçais, armes aux poings vers ce soit-disant sanctuaire.
Il est si facile... De les briser !
Une bonne baston, quoi de mieux pour ce remettre les idées en place ?
Nous avons exterminé tous les orcs, les trolls et autres morts-vivants qui ont croisé notre chemin... Les Pandarens ne firent pas exception à la règle.
Si j'avais pu mettre la main sur le Disciple Jusi, j'peux vous assurer qu'il en aurait eu assez pour partager avec tous ses cousins !
Ils sont faible. Ils n'ont pas su me retenir.
Au bout de quelques minutes, je n'étais plus tout à fait sûre de contrôler mes actes.
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- Comment en être sûre ?
J'ai utilisé la boite aux lettres de la horde ; comme quoi, il n'y a pas que les Pandarens qui peuvent jouer le double jeu, et j'ai envoyé à Makyña des informations dans l'espoir qu'elle puisse venir nous aider.
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- J'appris plus tard qu'elle n'aura reçu cet appel à l'aide que bien longtemps après la fin de ces mésaventures.
Je ne savais plus quoi faire...
j'étais comme pétrifiée, au milieux des cadavres qui jonchaient le sol...
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- Dans les journaux on pourra encore lire ''Un nouveau raid de citoyens de la horde perdus à la marche de l'ouest''
J'avais froid... J'avais peur...
Jbay s'approcha de moi pour me réconforter.
Je m’apprêtais à l'envoyer chier comme je sais si bien le faire, d'un bon
[coup de pied] au cul, mais il semblait tout aussi effrayé que moi à l'idée de mourir ici.
« L'amie, s'il est une chose... Une chose qu'la vie m'a apprise, c'est qu'il faut pas mourir sans son pif. »
Je l'ai regardé dans
le blanc des... le noir des sourcils. « Quoi ? »
Il s'approcha encore de moi, si bien que son chapeau s'écrasait contre mes cheveux roses. Il était si proche que je voyait enfin ses yeux... Ils étaient injectés de sang... Dur de dire si c'était le sien.
« C'que j'entends par là... » commença-t-il. « C'est que si tu veux d'la
[tonnebière], et qu'la vie elle te donne du
[citron]... » Il se mit à crier : « Tu lui renfonce dans la moelle ! »
J'avais du mal à voir où il voulait en venir, il reprit : « P't'être que t'aura jamais ta bière, mais au moins, te te s'ra battue pour qu'est'c'qui t'es cher ! T'aura tout donné ! Qu'ils aillent s'faire voir ces soit-disant dieux ! Je m'laiss'rait pas abattre sans leur donner du fil à r'tordre ! »
Venges toi.
Il se leva, une flamme nouvelle dans les yeux.
La flamme de la haine.
Toute peur avait disparue.
J'ai vidé son sac et le mien sur le sol, c'était remplis d'un sacré merdier.
J'ai pu bidouiller quelque chose et renforcer les liens de la
[matrice dimensionnelle de repositionnement adéquat] dont j'avais un prototype sur moi.
Le portail était là. C'était nécessaire. Indispensable. L'inverse était impossible. Il suffisait de l'attirer dans la bonne phase de cet univers.
J'ai modifié mon
[agrandisseur de monde] et avec des pièces d'un
[Tromblon de gros calibre] à JB ainsi que le
[repositionneur] de ma matrice, j'ai pu créer un
[Recalibreur de monde]
C'était un bel engin du schnaps, mais ça a fonctionné !
Les phases se sont alliées et les Sanctuaires des Deux Lunes se sont superposés.
Ça n'a pas duré plus d'une dizaine de seconde, mais ça nous a suffit pour emprunter le portail pour Orgrimmar du sanctuaire de la horde qui clignotait entre deux failles donnant directement sur le néant distordu.
Pas sept et un ; Sept est un.
Orgrimmar, nous voilà ; Y'Shaarj, tu va payer.
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- Mais avant...
« Tiens, il est vachement grand lui, dit-donc. » ai-je constaté en voyant le Général Nazgrim.
« Il est surtout censé être camé. » Commenta sobrement Jbay avant d'achever la bête et de marcher en direction de la taverne la plus proche
Mémo personnel : les nains n'aiment pas faire de commentaires sobres.
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- Moi non plus d'ailleurs
Nous nous sommes ensuite enfoncés dans les profondeurs de la ville, théâtre des horreurs commises par Garrosh Hurlenfer.
Nous avons trouvé de nombreuses choses intéressantes...
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- Mais ce n'était pas suffisant...
Il nous fallait aller plus bas.
Creuser plus profondément.
Trouver une preuve tangible des méfaits du Dieu très ancien.
Trouver un corps, même infime, à réduire à néant...
Détruire.
J'étais jeune et inexpérimentée à l'époque. J'ai donc commencé par chercher là où je ne pouvais pas aller.
Forcer des murs, soulever des caisses, escalader le toit des maisons...
« Jbay, il fait quoi ton bestiau là ? »
Mon collègue était occupé à déraciner une barricade. « Eh t'occupes pas de's'machin là, c'est pas pour rien que j'lai appelé ''POIL'' t'imagines. »
« Oui non mais là il est à moitié sous le sol ton animal. »
-« C'est une araignée e'd'chiste, c't'évident qu'elle va sous l'sol. Héh con. »
Quand on est assassin, on apprends à couper l'herbe sous le pied de ses adversaires.
Il n'y a pas beaucoup d'herbe à Orgrimmar, et je n'irais pas jusqu'à dire que l'animal ait des pieds ; mais je me suis élancé derrière lui, à moitié sous le sol.
Tu es forte !
Le mur était brisé.
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- Je voyais tout.
Les illusions se sont dévoilées et l'invisible s'offrait à mes yeux : La capitale de la Horde telle que le commun des mortels ne l'avait jamais vue.
Jbay m'a rejoint et nous avons sauté ensemble sur l'impossible.
L'impossible, l'impalpable, l'informel, qui avait pourtant une forme...
Rose, de surcroît.
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- Ma couleur préférée !
Nous étions vraiment fiers ; pas au point d'en oublier notre quête, mais nous avions réussi.
Une seule photographie de ces lieux et nous avions toutes les preuves possibles pour le grand Mekkanivelle.
Jbay sortait un appareil de
[Appareil photo P.R.O.F.I.L.] de son sac, prêt à photographier l'instant présent.
« Attends. » ai-je grogné.
L'appareil était à mi chemin entre un énorme sourcil et le ''paysage'' qui s'offrait à nous. « Qu'est ce qu'il y a ? » demanda le propriétaire du sourcil.
« Regarde bien autour de nous. Est-ce qu'on fait vraiment tout ça à des fins militaires ? »
Jbay souleva son chapeau. Pas assez pour que je puisse discerner son front, mais presque. « Ma foi, ouais ? »
Rhétorique quand tu nous tiens.
« Suis moi. » Ai-je simplement déclaré.
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- Et j'ai sauté.
Ils ne valent pas la moindre explication. Tu as raison.
Le vent claquais dans les voiles de mon planeur. Ça aide à réfléchir.
Réfléchir à ce que j'allais dire à Jbay pour essayer de le convaincre.
Ce qu'on faisait là, c'était beaucoup plus qu'une guerre...
Bien plus qu'une mission d'infiltration...
Plus qu'un simple moyen de défendre la cause d'une faction...
De la découverte !
De l'inconnu !
un dépassement de soi même et du monde !
Tout ça, c'était un combat contre la réalité elle même.
Et nous avions gagné.
En aucun cas je n'allais m'abaisser à accomplir une mission pour le seigneur des gnomes et des ingénieurs, aussi grand soit-il.
Désormais, tout cela était suffisamment clair pour moi.
Je n'avais nul besoin de me justifier : s'il fallait le faire comprendre à mon collègue,
j'allais lui montrer.
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- Tout lui montrer.
Tu es tellement supérieure à tous les grands de ce monde... Tu vaux tellement mieux que ça.
Nous avons vu des lueurs gangrenées projetées par des sources invisibles, nous avons observé des arbres gigantesques poussant au delà du bout du monde, sondé des gouffres dans un sol inexistant, exploré des contrées qui n'auraient jamais dû être...
Ce nouveau monde était merveilleux...
Nous en voulions plus.
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- Toujours plus.
Nous avons finalement décidé de rentrer chez nous après un dernier détours par la grande ville des orcs.
Tout cela pour finir sur une note positive : Il paraît que j'ai découvert Orgrimmar.
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- Il paraît.
Jbay m'a plus tard avoué avoir négocié un cliché avec Geblin Mekkanivelle. « Y'a pas d'petits profits, et c’eut été un manque à gagner ! » m'a-t-il crié alors que nous visitions Scholomance...
Mais ceci est une autre histoire.
Whoah ! Où suis-je ?
Qu'est ce qu'il a foutu ce protodrake ?!
C'est pas les pics foudroyés ! C'est la citadelle de glace !
Qui m'a refourgué une bête aussi bête ?
Ah, moi.
Quelle idée de chourer une monture à des Vrykuls aussi...
Dès que je passe à côté de cette grosse structure en métal, c'est décidé, je saute.
À la une...
À la deux..
À bientôt.
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- Souvenirs, souvenirs.